Société
Logements sociaux: de nouvelles chances pour les demandeurs
Publié le vendredi 3 octobre 2014 | Sidwaya
© aOuaga.com par A.O
Lotissements au Burkina : des états généraux pour diagnostiquer les maux Jeudi 24 octobre 2013. Ouagadougou. Salle de conférences internationales de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a ouvert les travaux de 48 heures des états généraux sur les lotissements au Burkina. Photo : Yacouba Barry, ministre de l`habitat et de l`Urbanisme |
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Les ministres de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, étaient face aux journalistes dans le cadre du point de presse du gouvernement tenu le jeudi 2 octobre 2014 à Ouagadougou. Les sujets du jour ont concernés, entre autres, les logements sociaux, les grandes manifestions reportées et l’insécurité galopante au Burkina Faso.
L’accès à un logement décent est une épine au pied du gouvernement burkinabè. C’est pourquoi des initiatives avaient été prises pour la construction de logements sociaux, à des coûts bien étudiés pour permettre à chaque citoyen doté d'un revenu, d’avoir un chez soi. A la faveur de la révision de la grille salariale et dans le souci de rester dans le même esprit de solidarité, le gouvernement au cours du conseil des ministres en date du 4 septembre 2014 a procédé à la relecture du décret portant condition d’accès et d’attribution de logements sociaux dans le pays. Et c’est pour donner plus de détails sur ces nouvelles mesures, que le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Yacouba Barry, était face à la presse le jeudi 2 octobre 2014 à l’occasion du point de presse du gouvernement. Le ministre Barry a précisé que dans le précédent dispositif, il est stipulé que tout Burkinabè possédant un revenu équivalent à cinq fois le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pouvait prétendre à un logement social dont la valeur est comprise entre 5 à 7 millions de francs CFA. Mais qu’avec les nouvelles mesures gouvernementales a-t-il dit, bon nombre de ceux qui s’étaient inscrits pour bénéficier de ces logements ne remplissaient plus la condition d’éligibilité. D’où la relecture du décret, pour donner plus de chance à toute personne ayant un revenu compris cette fois-ci, entre un à huit fois le SMIG, de profiter des logements mis à leur disposition. Dans le même ordre d’idées, le ministre a annoncé que le gouvernement veut faire de la cité de Bassinko, une cité autonome dotée de toutes les commodités et qu’il bénéficiait à cet effet, de l’accompagnement des différents services sociaux. Sur ce sujet, les journalistes ont émis des préoccupations sur les prix des locations des logements, dans les grandes villes. De l’avis de Yacouba Barry, seule la construction d’un grand nombre de logements va permettre de réduire les coûts. En ce qui concerne la vente des parcelles par les promoteurs, le ministre Barry a décliné la responsabilité de son département quant à l’octroi d’une autorisation de vente de parcelle à un quelconque promoteur. Une autre question soulevée par les hommes de médias a concerné les difficultés qu’éprouvent les citadins à stationner au centre-ville. Le chef du département de l’Habitat et de l’Urbanisme a invité les citadins à plus de sacrifice en acceptant de marcher quelque kilomètres pour rejoindre leur destination. Aux partenaires privés, il les a invités à s’investir dans la construction de parking dans la ville. Pour ce qui est des travaux de drainage du parc urbain Bangr Wéogo, en vue de résoudre les problèmes d’inondation dans la ville de Ouagadougou, M. Barry a précisé que les travaux réalisés au niveau des phases I et II ont permis de déboucher les exutoires et d’assurer une évacuation rapide en induisant des appels de débits et une accélération des écoulements en aval du parc. Selon lui, depuis 2012, aucune inondation importante n’a été enregistrée dans la capitale. Il a rappelé que la troisième phase va concerner l’intérieur du parc afin de réduire davantage le niveau de l’inondation dans le parc et dans certains quartiers dans la ville de Ouagadougou.
La sérénité sociale mise en épreuve
Le second intervenant au cours du point de presse a été le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré. Il a d’abord présenté les condoléances du gouvernement à l’ensemble des familles éplorées ces derniers jours, avant de revenir sur la première rentrée scolaire du continuum. Il a rassuré que les choses sont sous contrôle et que la rentrée se déroulait normalement. Revenant sur la maladie à virus Ebola, le ministre Traoré a affirmé que les mesures ont été prises pour éviter l’entrée du virus au pays des Hommes intègres. «Nous avons annulé les grands rendez-vous prévus. Le forum national des jeunes prévu ce mois à Gaoua, et le Tour du Faso ont également été reportés», a-t-il annoncé. De la question de l’insécurité qui règne en maître ces derniers temps, sur le territoire, Alain Edouard Traoré a souligné que la Burkina Faso est victime de sa position en Afrique de Ouest. Pour lutter contre cette insécurité, il a porté à la connaissance des hommes de presse, le recrutement de deux mille agents pour renforcer les capacités des forces de l’ordre et de sécurité.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr
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