Société
Arrondissement n°9 de Ouagadougou: le maire inspecte « ses écoles
Publié le jeudi 2 octobre 2014 | Sidwaya
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A la faveur de la rentrée scolaire 2014-2015, le maire de l’arrondissement n°9 de Ouagadougou, Constant Lamoussa Ouédraogo, a effectué une visite dans les établissements primaires de sa circonscription administrative, le 1er octobre 2014 pour y prendre le pouls.
Les élus locaux ont été invités à s’impliquer davantage pour la mise en œuvre efficace du continuum éducatif. S’inscrivant dans cette logique, le maire de l’arrondissement n°9 de Ouagadougou, Constant Lamoussa Ouédraogo, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, dès le premier jour des classes, hier 1er octobre 2014, il a visité les écoles primaires de son arrondissement afin d’encourager les instituteurs et de s’assurer du démarrage effectif des cours. A partir de 7 heures, l’équipe municipale avec à ses côtés la conseillère pédagogique de l’inspection de Ouaga 15, Cathérine Kaboré, a visité cinq établissements scolaires publics, à savoir, ceux de Kamboinsé « A », « B » et « D», et de Yagma « A » et « B ». A Kamboinsé « A » comme dans les autres établissements, la délégation a été accueillie avec enthousiasme. Dans l’ensemble, il a été donné de constater que tous les établissements ont effectivement fait leur rentrée. Partout où le bourgmestre est passé, il a encouragé le personnel enseignant, les élèves ainsi que les Associations des parents d’élèves (APE) de chaque école et a affirmé sa disponibilité à toujours les soutenir pour une éducation de qualité. Cependant, même si tout a bien débuté, des difficultés de fonctionnement ont été constatées. Parmi lesquelles, la directrice par intérim de Kamboinsé « B», Fati Ouédraogo, dont l’établissement compte six classes avec 534 élèves a fait cas d’un manque criant de tables-bancs, de chaises pour enseignants, de la dotation en fournitures scolaires et quelques salles dont les toitures sont un peu endommagées. C’est à peu près, le même constat dans les autres écoles. Mais, à Kamboinsé «D», le président de l’APE, Moctar Sanfo, a évoqué le problème d’assainissement et de clôture de leur établissement.
Yagma « A » ne veut plus du bilinguisme
Poursuivant son périple, Constant Lamoussa Ouédraogo et sa délégation se sont rendus à Yagma. Là-bas, les difficultés en plus d’être d’ordre matériel ont été humaines et stratégiques. Le directeur de l’école primaire publique Yagma « B », Théodore Tapsoba, a dit toute sa fierté de voir dans ses locaux le premier responsable de l’arrondissement. Il a souligné à son niveau la forte demande de place due au fait qu’à l’école Yagma « A », les parents refusent d’inscrire leurs enfants à cause de son système bilingue (mooré-français).
Un problème qui a été vite soulevé lorsque les autorités sont arrivées dans ladite école. La directrice, Claudine Farma, a indiqué que l’établissement compte sept classes : deux d'enseignement classique et cinq bilingues. Elle a ajouté que ce système a été instauré en 2010 à la demande de l’APE en 2003. «Les parents sont venus me rencontrer pour me dire qu’ils ne veulent plus du bilinguisme. Nous leur avons fait comprendre que c’est tout un processus qui doit être suivi pour ramener l’école dans son système d’antan », a dit Mme Farma. Le président de l’APE, Mahamoudou Zongo, s’est justifié: « Les parents pensent que les enfants sont nés moaga et ne peuvent pas encore aller continuer à parler cette langue à l’école. En plus, leurs camarades qui sont à Yagma «B » comprennent mieux le français qu’eux. Ce qui fait que les parents ne viennent dans notre école que s’ils n’ont véritablement pas le choix ». Toutes ses préoccupations ont été entendues par de bonnes oreilles puisque le maire et la conseillère pédagogique ont pris l’engagement de les transmettre à qui de droit et de travailler à leur satisfaction. «Nous allons étudier les problèmes cas par cas et trouver des solutions rapides afin de permettre aux élèves de commencer les cours sans difficultés », a rassuré Mme Kaboré. Pour Constant Lamoussa Ouédraogo, le continuum est en train de bien s’implanter et son souhait est qu’au niveau de son arrondissement, les choses soient conduites dans de meilleures conditions. «Nous sommes dans la périphérie et nous n’avons pas assez d’infrastructures pour pouvoir accueillir les élèves qui viennent en 6e. Le taux de succès a fait que la planification a été faussée. Mais, je sais compter sur le dynamisme des responsables éducatifs pour résoudre ces difficultés », a-t-il souligné.
Gaspard BAYALA
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