Politique
Des policiers qui « filaient » Simon Compaoré « mis aux arrêts »
Publié le lundi 29 septembre 2014 | burkina24
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Politique : premier face-à-face du MPP avec la presse Mardi 28 janvier 2014. Ouagadougou. Les premiers responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont animé une conférence de presse pour présenter leur parti et se prononcer sur la situation socio-politique nationale. Photo : Simon Compaoré, 2e vice-président chargé des relations extérieures du MPP |
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Des jeunes du quartier Gounghin-Nord ont mis la main sur deux individus accusés de prendre en filature le deuxième vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) , Simon Compaoré, dans la soirée du 27 septembre 2014.
En début de soirée du 27 septembre 2014, deux individus, un homme et une femme, ont été « saisis » et gardés dans la cour de Simon Compaoré, a appris Burkina 24. Selon l’un des responsables du parti, joint par Burkina 24 ce 28 septembre, ces deux personnes filaient le deuxième vice-président du MPP « depuis plusieurs jours« . « On les a remarqués, mais on les regardait« , indique cette source.
Les deux personnes « suivaient » Simon Compaoré dans plusieurs endroits. Mais le comportement de ce 27 septembre était flagrant et les « jeunes du quartier ont été obligés de mettre la main sur eux« .
Amenés chez Simon Compaoré, c’est là que, sur la base de leurs pièces d’identité, leur profession a été révélée. Il s’agit de policiers, un assistant de police et une élève policière. Cette information est également relayée par notre confrère Aouaga.com.
L’ancien maire de la ville de Ouagadougou a alors joint des responsables de la police pour leur demander de venir « chercher leurs éléments » afin d’éviter qu’ils ne soient lynchés s’ils étaient relâchés. Selon notre source, des éléments de la sécurité sont venus « récupérer » les présumés filateurs.
« Ce n’est pas pour notre sécurité »
Simon Compaoré a affirmé qu’il n’était pas le seul à avoir été suivi. Le Président du parti, Roch Marc Christian Kaboré, aurait également été pris en filature durant des jours. « C’est quand l’étau s’est desserré autour du président qu’ils se sont tournés vers moi », affirmé Simon Compaoré, selon ses propos rapportés par Aouaga.com.
Les « filés » disent ne pas croire à la raison évoquée par les responsables joints au téléphone par Simon Compaoré, à savoir assurer leur sécurité. « Ce n’est pas pour notre sécurité; qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas pour connaître nos habitudes et communiquer ensuite à des malfrats ? », s’interroge un responsable du MPP, qui affirme que d’autres « faits suspects » sont posés chaque jour contre eux. ... suite de l'article sur Autre presse
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