Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation : un taux général de satisfaction de 93% #aOuaga

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Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation : un taux général de satisfaction de 93%

Publié le lundi 29 septembre 2014 | Le Quotidien

© Autre presse par DR
Madame Koumba BOLY/BARRY,ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation

Rideaux sur l’atelier de pré-validation du cadre d’orientation du curriculum, des projets de curricula et des documents d’accompagnement à Ouagadougou, le 27 septembre dernier. Après 5 jours de travaux, les participants sont parvenus à des conclusions, en vue de la mise en œuvre des documents en études. Pour le secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Emmanuel Goabga, la moisson est bonne.

«Au nom du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, je déclare clos le cadre d’orientation du curriculum, des projets de curricula et des documents d’accompagnement ». Ces mots du secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Emmanuel Goabga, ont couronnés les cinq jours de travaux de 219 participants. Ces derniers issus de differentes structures venaient ainsi d’acquérir le quitus de leurs mandats.
Il s’est agi, pour les participants, d’analyser le cadre d’orientation du curriculum, des curricula, les objectifs de gestion et de planification des guides d’expérimentation, d’amender le cadre d’expérimentation du curriculum, des curricula, des outils et des guides d’expérimentation. Mais également de s’informer sur les contenus de modules de formation, des acteurs pédagogiques de l’éducation de base et le protocole expérimental d’orientation.

Suggestions et recommandations

Au cours de cet atelier, les participants ont fait des suggestions et formulé des recommandations. Il s’agit, entre autres, de la relecture de la loi portant orientation de l’éducation pour la conformer aux réalités actuelles, notamment sur les questions de la tranche d’âge sur la gravité et l’obligation scolaire. Aussi, ont-ils suggéré l’amélioration du glossaire pour mieux définir certaines notions et préciser les limites et les nuances entre le curriculum et curricula. Concernant les centres d’éveil, d’éducation préscolaire, les participants ont émis le vœu qu’ils s’ouvrent aussi les après-midi.Envisager l’intégration des structures de la petite enfance dans le projet cantine scolaire, en vue de minimiser les charges parentales, a été aussi une des suggestions majeures formulées au terme de l’atelier. Quant aux recommandations, les participants ont demandé la dotation conséquente des écoles en matériels adéquats de production et l’intensification de l’initiative des élèves enseignants aux activités de production. Le secrétaire général du MENA, Emmanuel Goabga s’est dit satisfait du déroulement du travail, de la profondeur des échanges, de la qualité des amendements et des résultats obtenus. « Nous n’avions pas du reste d’autre voie que celle de la construction concertée de cette base documentaire, dans l’esprit de la loi d’orientation de l’éducation de juillet 2007 et dans l’intérêt supérieur de nos enfants et de nos jeunes » a-t-il déclaré. Vu l’importance de l’éducation, il a demandé aux uns et aux autres de se référer à l’ouvrage du professeur Joseph Ki-Zerbo « éduquer ou périr » pour une orientation des objectifs et des méthodes pédagogiques à l’enseignement, à l’apprentissage et à l’éducation. De son avis, la richesse des documents pré validés ne pourront plus qu’accompagner les enseignants vers la réalisation de leur objectif d’éducation de qualité. « J’estime que le cadre d’orientation du curriculum, le protocole expérimental et les curricula, des niveaux de l’Education de base amendés vont nous permettre d’aller plus surement a la formation des enseignants expérimentateurs » a soutenu Emmanuel Goabga. Cela a été une occasion pour lui, d’inviter les acteurs de l’expérimentation à faire preuve d’ambition, en faisant de ce nouveau départ une opportunité de construction, d’enrichissementet d’épanouissement personnel de citoyens et de citoyennes, de futurs travailleurs et travailleuses. Il a par ailleurs invité les acteurs à s’engager avec détermination dans la suite des travaux, afin d’assurer une mise en œuvre de la réforme circulaire. Quant à Juliette Kaboré, une participante a dit avoir apprécié, d’une manière positive, l’atelier, car cela représente un défi pour elle en matière de gestion du temps et du contenu des documents. « Nous allons intégrer rapidement les riches contributions qui ont été apportées lors de cet atelier pour finaliser les documents » a exprimé Juliette Kaboré1

Par Ramatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)