Politique
Burkina : pour ou contre la révision constitutionnelle?
Publié le samedi 27 septembre 2014 | Afrique 7
© aOuaga.com par A.O
Situation nationale : le chef de l`Etat rencontre à nouveau la classe politique Jeudi 25 septembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a rencontré à nouveau la majorité présidentielle et l`opposition dans le cadre du dialogue politique en vue d`une sortie de crise |
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Pour tenter de raisonner l’opposition sur la question épineuse de la révision de l’article 37 de la Constitution et par la même occasion favoriser le dialogue politique, le chef de l’Etat burkinabé a organisé jeudi une rencontre à la présidence.Les principaux acteurs de la crise politique y ont été conviés afin de trouver un consensus pour une meilleure sortie de crise.
En rappel, le verrou limitatif des mandats présidentiels a suscité un véritable remue-ménage au sein de la classe politique du Burkina Faso. L’atmosphère politique est marquée par le débat sur la modification de la Constitution, notamment l’article 37 et la tenue ou non d’un référendum pour lever ce handicap.
Rejetant cette option, l’opposition multiplie les manifestations et les marches pour se faire entendre. De même, le Parti au pouvoir mobilise ses militants afin de les convaincre de l’enjeu que représente cette décision pour le pays.
C’est dans ce climat complexe qu’est intervenu mardi dernier, le président Blaise Compaoré, pour exposer aussi bien à l’opposition qu’aux représentants de son régime, les objectifs qui sous-tendent son ambition de reprendre les rênes du pays après la prochaine présidentielle.
Pour l’heure, la bataille se déroule entre acteurs politiques alors que la voix de la population est quasi-inexistante.
« Que veut le peuple ? Quel est son avis par rapport à la chose politique qui, de surcroît, la concerne fortement ?»,s’interroge un citoyen las de cette situation politique que connaît le Burkina.
En attendant de voir un consensus quant à la révision de la Constitution, faut-il relever qu’à l’instar de son voisin la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso semble assis sur des braises dont l’extinction s’avère plus que nécessaire pour le salut de la nation.
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