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Bamako: manifestation contre la «partition» du Mali
Publié le samedi 27 septembre 2014  |  Le Quotidien




Deux à trois mille personnes ont participé jeudi à une marche pacifique à Bamako, contre la partition du Mali, à l’appel d’une quarantaine d’associations de la société civile. «Vous voyez, nous manifestons contre la partition du Mali», a déclaré à la presse, Aminata Diakité, de l’Association des épouses de militaires maliens, pendant la marche qui a regroupé 2.000 à 3.000 personnes, ont constaté les journalistes présents. En début de semaine, des représentants des groupes armés du nord du Mali, actuellement à Alger pour des négociations de paix avec une délégation du gouvernement, ont réclamé le fédéralisme pour «mieux gérer» cette région, qu’ils contrôlent en partie. «Face aux demandes de fédéralisme, nous avons proposé la régionalisation, nous proposons une décentralisation très poussée», a déclaré dimanche le président malien Ibrahim Boubacar Keïta à TV5, affirmant que cette formule avait été proposée lors des négociations d’Alger. Sur des banderoles et des calicots des manifestants, on pouvait lire : «Non à l’autonomie!», «Non au fédéralisme !». Quelques slogans hostiles à la France et à l’ONU ont été également scandés par quelques participants. «Il faut que Paris et l’ONU aident rapidement le Mali à étendre effectivement sa souveraineté sur tout le Mali. Rien d’autre», a déclaré l’un d’entre eux. Une quarantaine d’associations de la société civile ont participé à la marche qui a débuté place de la Liberté, pour s’achever près de deux kilomètres plus loin, place de l’Indépendance.
Des manifestations similaires s’étaient déroulées la semaine dernière dans les localités de Gao et de Tombouctou (nord).
CPI: Geoffrey Henderson désigné Président de la chambre chargée de juger Gbagbo La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, jeudi, que le juge Geoffrey Henderson (Trinité-et-Tobago) a été désigné, Président de la chambre de première instance I en charge de l’affaire de l’ex-Président Laurent Gbagbo. Le 17 septembre dernier, la CPI avait reconstitué cette chambre, désormais, composée des juges Cuno Tarfusser (Italie), Olga Herrera-Carbuccia (République dominicaine) et Geoffrey Henderson (Trinité-et-Tobago). Avant de prendre ses fonctions à la CPI, Geoffrey Henderson, siégeait à la chambre correctionnelle de la Haute Cour de justice de son pays en tant que juge de première instance . Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire I a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire–tentative de meurtre, et persécution) à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé devant une chambre de première instance pour y être jugé sur la base des charges confirmées. Le 11 septembre 2014, la Chambre préliminaire I a rejeté la demande d’autorisation de la Défense d’interjeter appel de la décision de confirmation des charges dans cette affaire
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