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Point de presse du gouvernement : le SIAO ramené à 2015
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  L`Observateur Paalga
Semaine
© Le Quotidien par Bénéwindé Bidima
Semaine nationale de l`internet : l`emploi des jeunes au menu de la 9e édition
Vendredi 25 octobre 2013. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat, Arthur Kafando, a donné le coup d`envoi de la 9e édition de la Semaine nationale de l`internet (SNI) qui se déroule du 25 octobre au 2 novembre sous le thème "TIC et emploi des jeunes". Photo : Arthur Kafando, ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat et représentant du Premier ministre à la cérémonie




Etait au rapport, au point de presse du gouvernement du jeudi 25 septembre 2014, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Arthur Kafando. Au menu de la rencontre, les contrôles des prix et de la qualité, le report du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et le soutien financier au secteur informel promis par l’Etat.

A écouter le ministre Arthur Kafando, le département dont il a en charge (industrie, commerce et artisanat) n’a pas du tout chômé durant les trois trimestres de l’année écoulée. Notamment dans le contrôle des prix et de la qualité des produits. Des milliers de vérifications et analyses ont ainsi été faites et 15 localités du Burkina Faso ont été concernées. De ces activités, il ressort des conclusions que des difficultés subsistent. Pour les commerçants, il s’agit surtout de la méconnaissance des textes en vigueur. Pour le ministère, il y a le peu de déconcentration, d’où la difficulté de toucher toutes les zones. Pendant ce point de presse, le principal orateur de la matinée est revenu sur la décision douloureuse qu’a été le report du Salon international de l’artisanat (SIAO).

Il précisera que ce n’est pas de gaieté de cœur que la décision a été prise, mais c’est à la suite des inquiétudes manifestées par les pays qui voulaient participer, compte tenu de la présence de la fièvre Ebola dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest. «Notre Salon accueillant près de 400 000 participants, il est difficile de prétendre maîtriser les mouvements des populations, au risque de les exposer à une contamination pouvant favoriser l’expansion de l’épidémie à tous les continents du monde». Du reste, il a annoncé que l’édition se tiendra l’année prochaine, sans toutefois se risquer à fixer une date proposée au chef du gouvernement, qui en décidera.

L’occasion de la rencontre avec la presse a été également bonne pour aborder un sujet toujours d’actualité qu’est le programme de financement du secteur informel. 1600 associations auraient fait la demande. Des prêts avec de visées politiques, comme le susurrent certains ? Pas du tout, a répliqué Arthur Patiendé Kafando. «Nous avons tout entendu sur cette activité. Nous n’avons pas d’agenda caché sur la question et ce ne sont pas du tout des prêts politiques. L’activité doit être pérenne. Les crédits ne seront alloués qu’aux projets bancables».

Après sa prestation, l’a remplacé à la tribune, son collègue de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, qui a été interpellé sur la multiplication des attaques à main armée ces derniers temps dans notre pays. Et l’interpellant de faire remarquer que la situation s’est surtout radicalisée depuis 2011, avec les mutineries qui avaient provoqué le licenciement de bon nombre d’éléments. «Je ne suis pas sûr qu’il y ait une relation de cause à effet entre 2013 et la multiplication des braquages. Il y a des pays qui n’ont pas connu ce genre de situation mais où l’insécurité reste plus développée que dans le nôtre. Bref, je ne voudrais pas polémiquer sur la question mais je vous assure que le gouvernement met les bouchées doubles pour enrayer le problème. Nous sommes d’autant plus interpellés que jusque-là, le Burkina est réputé connaître une certaine sécurité. Nous ferons donc tout notre possible pour que cette réputation soit préservée».

Par contre, ne sera pas étanchée la soif d’information de ce journaliste qui est revenu sur une situation récemment relatée par notre confrère Jeune Afrique : l’enlèvement, en 2012, au Burkina par les services spéciaux camerounais, de l’opposant Guerandi Mbara. Depuis lors, plus de nouvelles de lui. «J’avoue que je ne suis pas informé de la situation. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus», sera la réponse du porte-parole du gouvernement.



Issa K. Barry
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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