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Union des ressortissants du Burkina Faso au Togo (URBT)

Publié le jeudi 25 septembre 2014 | Sidwaya

Depuis juin 2014, les Burkinabè du Togo ont une nouvelle structure associative : l'Union des ressortissants du Burkina Faso au Togo (URBT). Présidée par monsieur Mahamoudou Kaboré, représentant de Kanis International au Togo, l'URBT entend regrouper tous les Burkinabè dans ce pays frère et apporter également sa contribution au développement de la mère patrie.

Qu'est-ce qui a prévalu à la mise en place de cette nouvelle structure ?

Mahamoudou Kaboré (M.K) : Le Togo regorge aujourd'hui de beaucoup de ressortissants burkinabè issus de toutes les couches sociales, œuvrant dans plusieurs secteurs d'activités, qui ont besoin de s'épanouir ensemble. Au regard de la léthargie de notre ancienne structure, la Fraternité et surtout du bicéphalisme au niveau de sa direction créant plus de désaccord que d'union au sein de notre communauté, nous avons été interpellés par nos compatriotes pour la mise en place d'une nouvelle structure dynamique.

Quelle a été la mobilisation à la création de cette union ?

M.K : Les compatriotes étaient impatients pour la mise en place de cette structure si bien qu'ils ont répondu nombreux le jour de l'assemblée constitutive. Outre les Burkinabè résidant à Lomé, d'autres sont venus des villes de l'intérieur. Même les responsables de l'ancienne structure ont pris part à cette assemblée qui a connu une mobilisation impressionnante.

Avez-vous l'aval des autorités ?

M.K : Avant la mise en place de la structure, nous avons informé notre consul qui nous a soutenus de bout en bout. Nous avons également bénéficié du soutien de certaines représentations du Burkina au Togo telles que le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
Nous avons déjà reçu notre récépissé du ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales du Togo.

Quelles seront vos actions sur le terrain ?

M.K : Conformément à nos objectifs qui sont entre autres de promouvoir l'union, la solidarité au sein de la communauté burkinabè et renforcer les liens séculaires entre le Burkina et le Togo, nous allons élaborer un programme d'activités qui prenne en compte ces différents aspects. Ceci dit, nous entreprendrons très prochainement des actions d'information et de sensibilisation à l'endroit de nos compatriotes pour mieux expliquer nos objectifs. Sans être une structure de financement, l'union essayera d'aider les femmes et les jeunes à trouver des opportunités d'auto-emploi ou de financement de leurs activités. Nous prévoyons l'organisation d'une journée du Burkina au Togo en vue de la valorisation de nos produits et de notre culture. De concert avec le consulat, nous entendons célébrer chaque année à notre manière, le 11-Décembre au Togo. Au delà du Togo, l'URBT apportera de temps à autre sa contribution à des associations au Burkina, telle que des dons à des orphelinats.

Ne craignez-vous pas une quelconque récupération politique de votre structure ?

M.K : Chaque membre a ses convictions politiques qu'il peut faire valoir librement mais en dehors de l'union qui est apolitique. Durant mon mandat de trois ans, je veillerai personnellement pour que l'union ne soit pas à la solde d'un quelconque parti politique.

Avez-vous un appel à l'endroit de vos compatriotes ?

M.K : Je leur demande de cultiver la solidarité entre eux et d'être respectueux des lois du pays d'accueil. Je profite également remercier notre consul et toutes les personnes de bonne volonté qui nous ont apporté leur soutien.