Session budgétaire : Les députés retrouvent l’Hémicycle #aOuaga

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Session budgétaire : Les députés retrouvent l’Hémicycle

Publié le jeudi 25 septembre 2014 | Sidwaya

© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : rideaux sur la première session de l`année
Lundi 2 juin 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Les députés se sont quittés au terme de la première session ordinaire de l`année du parlement ouverte le 5 mars dernier

La 2e session ordinaire de l’année 2014 de l’Assemblée nationale, dite « session budgétaire », s’est ouverte, hier mercredi 24 septembre, en présence d’un parterre de personnalités. Le projet du budget national 2015 et divers autres projets de loi seront sur la table des députés.

Les députés, toutes tendances politiques confondues, ont retrouvé leurs sièges à l’Hémicycle, mercredi 24 septembre 2014, pour entamer la 2e session ordinaire de l’année, baptisée « session budgétaire ». Et ce ne sont pas les dossiers qui vont manquer à l’appel, à entendre le président de l’Assemblée nationale (AN), Soungalo Appolinaire Ouattara. Au cours de la session, a-t- il indiqué, la représentation nationale procédera « principalement » à l’examen du projet de budget de l’Etat, gestion 2015. Mais pas seulement, puisque neuf projets de loi sont également inscrits à l’ordre du jour de la session, en attendant d’autres. Ceux relatifs à la règlementation de la publicité au Burkina Faso et au régime d’assurance universelle peuvent être cités. Pour le reste, le programme de la session, qui court jusqu’au 22 décembre prochain, prévoit d’autres activités. Notamment, la présentation des rapports des travaux des différentes sessions des organisations internationales interparlementaires et des organisations communautaires, l’élection du bureau de l’AN et le renouvellement des commissions générales.
Les détails du budget 2015

«Cette session s’ouvre dans un contexte où le Burkina Faso a fait des progrès significatifs, en dépit d’un environnement économique international difficile », a relevé Soungalo Ouattara. Il en veut pour preuve, les avancées « louables » notées dans la gestion économique et financière, surtout en matière de mobilisation des ressources de l’Etat et de l’efficacité de la dépense.
Mais qu’en est-il des détails du budget 2015, dont le vote sera le clou de la session ? « De façon globale, il y a une prévision de 1 720 milliards F CFA de recettes propres, avec des dépenses qui avoisinent 1 900 milliards de F CFA. Comprenez qu’il y a un gap financier à couvrir. Tous les budgets connaissent les problèmes de gap financier. Ce n’est pas un problème en tant que tel, puisque pendant l’exécution, l’exécutif a la latitude, soit à travers des ordres de règlement de réviser les différentes prévisions, soit à travers des contributions de nos partenaires techniques pour combler le déficit », a dévoilé le président de la Commission des finances et du budget (COMFIB), Zembédé Théodore Sawadogo. Et les priorités du futur budget ne sont pas différentes de celles de l’année écoulée, à l’écouter. « Les priorités de ce budget sont pratiquement les mêmes que celles qui ont été déclinées pendant l’année 2014. C’est le renforcement des piliers de croissance, de la bonne gouvernance et l’aspect le plus important est la mise en place d’un dispositif qui doit prendre en contact les personnes vulnérables », a-t-il dit. L’ouverture de la session budgétaire s’est faite en présence d’un parterre de personnalités, dont le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, des présidents d’institutions, des diplomates, et des invités de pays amis. A savoir précisément, le président de l’Assemblée nationale du Tchad, Dr Haroun Kabadi et celui du groupe d’amitié Turquie-Burkina, Cahit Bagci, représentant le patron du parlement turc. Ces deux personnalités ont souligné l’ « excellence » des relations, que leurs pays respectifs entretiennent avec le Burkina Faso. « Le Burkina a contribué à la relance du Tchad, par la formation de ses cadres, après de longues années de guerre », s’est réjoui Haroun Kabadi. Aussi a-t-il rendu hommage au président Blaise Compaoré pour ses efforts de médiation dans la sous-région. Il a également et surtout plaidé pour une union africaine sacrée autour des questions d’insécurité, de terrorisme et de désertification. Pour sa part, M.Bagci s’est enorgueilli de la vitalité des relations politique, économique et militaire entre les peuples turcs et burkinabè. Lesquelles sont soutenues, par des projets dans les domaines de l’agriculture, la formation professionnelle, l’existence de liaisons aériennes entre les deux Etats, etc. Enfin, les conflits syrien et israélo-palestinien ont retenu l’attention de l’hôte de l’Hémicycle burkinabè, qui souhaite leur résolution, au plus vite.

Kader Patrick KARANTAO
Nadège YAMEOGO
(stagiaire)