Développement humain : le rôle des technologies et innovations #aOuaga

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Développement humain : le rôle des technologies et innovations

Publié le mercredi 24 septembre 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Pascal Karorero,représentant du PNUD Burkina.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a initié, le lundi 22 septembre 2014 à Ouagadougou, un panel autour du rôle des technologies et innovations dans le développement humain pour un monde meilleur pour tous.

A l’occasion du «sommet du bien social» qui s’est tenu les 21 et 22 septembre à New York aux Etats-Unis, le PNUD a organisé un panel sur le thème : «Le rôle des technologies et innovations dans le développement humain pour un monde meilleur pour tous». Cette rencontre qui a regroupé des acteurs du développement qui sont, entre autres, les acteurs du monde universitaire et des innovations, les autorités politiques mais aussi des chefs d’agence du Système des Nations unies, a pour but de les éduquer à promouvoir le développement à l’aide des technologies au Burkina Faso. Le représentant- résident du PNUD au Burkina Faso, Pascal Karorero, a fait remarquer, à l’occasion, que les Burkinabè se sont approprié les technologies dans les habitudes quotidiennes. Il s’agit notamment des activités visant à l’amélioration des conditions de vie tant au niveau matériel et financier que l’accès au savoir. En effet, a ajouté Pascal Karorero, le monde agricole pourrait développer, par exemple, des variétés avec des cycles courts pour améliorer la productivité. «Ce panel se fait dans un cadre mondial afin que nous puissions faire un plaidoyer auprès des différentes personnalités de l’assemblée générale», a-t-il précisé avant de souligner que ce sommet réunit des leaders mondiaux pour discuter de la technologie et de la pensée comme moyen de relever les défis du monde.
Selon Dr Sylvestre Ouédraogo, économiste de développement qui a communiqué sur le thème, l’évolution des technologies en général et du Web en particulier a provoqué la naissance des écosystèmes comme les réseaux sociaux. En sus, le secteur informel est, de nos jours, au cœur des innovations en Afrique. «Les nouvelles technologies permettent de presque tout faire parce qu’il n’y a plus un domaine où elles ne peuvent pas impacter», a fait savoir Dr Sylvestre Ouédraogo. A l’entendre, les technologies sont beaucoup utilisées au Burkina Faso avec la naissance d’une grande économie populaire des Technologies de l’information et de la communication (TIC) qui est le secteur informel. La grande question, s’est-il dit, est de les canaliser afin qu’elles produisent des valeurs et aillent vers une économie beaucoup plus forte. Pour cela, l’économiste a estimé : «Nous pouvons développer des applications matérielles et des logiciels pour le bonheur de la population».

Joseph HARO