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Le Pays N° 5253 du 6/12/2012

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Couverture médiatique des élections 2012 : le CSC félicite les médias pour le travail abattu
Publié le vendredi 7 decembre 2012   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba


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La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba, a animé une conférence de presse le 5 décembre 2012 au siège de l’institution afin de faire le bilan sur l’organisation de la couverture médiatique des élections couplées du 2 décembre 2012. En attendant un rapport plus détaillé et exhaustif, Béatrice Damiba s’est dit satisfaite du travail abattu par les organes de presse dans l’ensemble.

Les grandes tendances de l’action des médias sont satisfaisantes à en croire la première responsable de l’institution en charge de la régulation des médias au Burkina Faso, Béatrice Damiba. A l’issue de cette organisation et avant la finalisation du rapport général, celui déjà disponible a des raisons de satisfactions. Sur le plan de la stratégie et du cadre règlementaire d’organisation de la couverture médiatique des élections, le CSC estime qu’il y a eu des innovations portant sur la synchronisation générale par les médias privés audiovisuels, des émissions parrainées par le CSC, le tirage au sort par voie électronique de l’ordre de passage des partis politiques dans les émissions parrainées et la forte implication des médias privés de toutes tendances, y compris la presse en ligne pour relayer les discours électoraux afin de prendre en compte le caractère local du scrutin.

Sur le plan du respect et des limites de la règle de l’égal accès des partis politiques aux médias publics, le temps d’antenne a été occupé à 66,6%. Au niveau de la Télévision nationale précise le CSC, il y a eu un taux d’absence de 20,27% dans le cadre des messages de la campagne. Toujours à la Télévision nationale, 50 partis politiques ont pris part à l’émission « cinq minutes pour convaincre » et 18 partis y ont été absents, soit un taux d’absence de 25%. L’émission « programmes croisés » a connu un taux de participation de 32% soit 67,57% d’absence. Et Béatrice Damiba d’ajouter que ces taux sont interpellateurs « car c’était un cadre approprié en faveur des partis politiques pour convaincre l’électorat sur la pertinence des de leurs idées ».

Au niveau du quotidien d’Etat Sidwaya, il y a eu deux cadres qui étaient offerts aux partis politiques : les pages spéciales de campagne et le numéro. Pour le premier, 53 partis ont occupé 26,5 pages et pour le second, 21,5 pages ont été occupées par 43 partis politiques. A ce niveau, le CDP vient en tête avec 3,5 pages suivis respectivement du RFI /PJB avec 3 pages, du PUND avec 2,75 pages, le MAP, l’ADF/RDA, etc. Pour le respect de la règle du pluralisme et de l’équilibre, le CSC a salué le dynamisme des médias publics. Néanmoins, le JT de la TNB du 18 novembre où le CDP a occupé 23mn 33’’ contre 16mn pour 8 autres partis a valu une interpellation du CSC. Puis, cela s’est répété le 30 novembre avec 36mn pour le CDP contre 32mn pour 17 autres partis politiques.

Sur la question de la récidive, la présidente du CSC a expliqué qu’une réunion sera bientôt convoquée au cours de laquelle elle-même pourra mieux comprendre. Quant aux médias privés, la présidente du CSC a expliqué que les enseignements à y tirer sont riches mais il reste toujours, selon le bilan du CSC, « un déséquilibre de l’information dans les radios privées de la ville de Ouagadougou en faveur de quelques partis politiques ». Au niveau de la presse écrite privée, ce sont les exemples de L’Observateur Paalga et de L’Express du Faso qui ont été pris. Le premier organe a offert 8,5 pages au CDP, 2,5 pages à l’UNIR/PS, 1,5 page à l’ADF/RDA, etc. Quant au second, 13 pages ont été offertes au CDP, 2,25 à l’UPC et 1 page à l’URD/MS, etc. Si les partis politiques ont apprécié l’initiative du CSC, l’institution elle-même a estimé que le manque de moyens matériels et de ressources de façon générale a quelque peu réduit la performance de l’institution.

En termes de perspectives, le CSC pense déjà à revisiter la règle d’égal accès, à un éventuel parrainage des débats en période non électorale pour aider les partis politiques dans leur animation de la vie politique. Aussi, le CSC souhaite disposer d’encore plus de moyens pour en doter suffisamment les organes et éviter que des journalistes n’embarquent dans les véhicules des responsables politiques pour couvrir leurs activités sans oublier la codification de la période précampagne.

Aimé NABALOUM

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