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Forum économique Maroco-Burkinabè : Maroc Export en campagne de séduction au Burkina
Publié le mardi 23 septembre 2014  |  Le Quotidien
Patiendé
© Autre presse par DR
Patiendé Arthur KAFANDO, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat




Le lundi 22 septembre 2014, Ouagadougou a abrité un symposium sur les relations économiques maroco-burkinabè. Initié sous le thème « Le Partenariat Gagnant-gagnant » par Maroc Export en partenariat avec la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables du Maroc et la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina, le symposium dénommé « Action-Lumière » a été l’occasion pour 85 entreprises spécialisées dans les secteurs de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables d’offrir aux entreprises burkinabè des opportunités d’affaires, de développement stratégique et des partenariats « gagnant-gagnant ». C’est sous la présidence du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Patiendé Arthur Kafando et du ministre marocain délégué chargé du Commerce extérieur, Mohamed Abbou qu’est intervenue la cérémonie d’ouverture.
Le développement du secteur de l’électricité constitue un enjeu capital pour le Burkina. C’est fort de ce constat et nanti d’une expérience soutenue dans ce domaine que Maroc export en partenariat avec la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables du Maroc a lancé le lundi 22 septembre 2014 à Ouagadougou son concept dénommé « Action-Lumière ». Cette initiative vise à offrir aux entreprises opérant dans le domaine de l’électricité de réelles opportunités d’affaires et de développement stratégique. Ainsi, à travers des rencontres « B to B », des panels et des ateliers, les opérateurs économiques burkinabè ont eu l’occasion de bénéficier du savoir-faire marocain en matière de production, de la transmission et de la distribution d’électricité. L’objectif de la mission marocaine au Burkina est de bénéficier de réelles opportunités d’affaires dans le secteur de l’électricité. Aussi, il s’agira pour elle d’échanger sur le savoir-faire et trouver des solutions innovantes pour une bonne gestion des ressources énergétiques efficaces et durables. Aussi, la communauté des affaires maroco-burkinabè opérant dans le secteur de l’électricité a eu l’occasion d’établir des connections durables. Une série de conventions et d’accords de partenariat ont sanctionné cette importante grande messe. Au nombre des accords de partenariats paraphés, on retient entre autres, la signature de convention entre Maroc Export et APEX Burkina, la convention entre Maroc Export et la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina. Outre ces accords de partenariat, la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables du Maroc et le syndicat des entreprises de l’électricité et assimilés du Burkina et le LPEE et la SONABEL ont formalisé leur partenariat à travers la signature de convention. A en croire Zahra Maafiri, directrice générale de Maroc Export, le forum économique initié à Ouagadougou vise à faire venir plus de PME marocaines du secteur électrique et électronique au Burkina Faso, en vue d’investir, développer et créer de la richesse. « En effet, les opportunités de partenariat entre les entreprises marocaines du secteur électrique et leurs homologues burkinabè sont énormes. Les entreprises marocaines jouissent d’une crédibilité, d’une expertise et d’un savoir-faire reconnus dans l’industrie électrique et d’un réseau de professionnels et des compétences fiables », a-t-elle déclaré. D’ailleurs a-t-elle précisé, une trentaine d’entreprises marocaines du secteur électrique est installée au Burkina en partenariat avec des entreprises burkinabè. Alizéta Ouédraogo, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie, pour sa part, s’est réjouie du partenariat économique entre le Maroc et le Burkina. Selon elle, de 17 millions USD, les échanges ont grimpé à 24 millions USD en 2013. Elle s’est dit convaincue que le Burkina va bénéficier de l’expertise marocaine. Pour le président de la FENELEC, Youssef Tagmouti, le forum économique maroco-Burkinabè est le cadre par excellence pour définir une nouvelle stratégie de partenariat pour mieux consolider les investissements. Quant au ministre marocain délégué chargé du Commerce extérieur, Mohamed Abbou, il a laissé entendre que la tenue du forum économique maroco-burkinabè est le témoignage d’excellentes relations entre le Maroc et le Burkina. Il s’agit pour lui de construire des relations mutuellement avantageuses, car malgré ces bonnes relations, les résultats restent en de çà des attentes et il parait impératif d’explorer de nouvelles pistes. Poursuivant dans le même sens que son homologue marocain, Patiendé Arthur Kafando a invité les hommes d’affaires des deux pays à développer davantage les échanges. « Le politique à ouvert la voie, il revient aux opérateurs économiques de développer de bonnes affaires », a-t-il fait savoir. Pour lui, le Burkina a une forte demande dans le secteur de l’électricité, car à travers le plan stratégique de développement du secteur de l’électricité, d’importants projets d’électrification sont en cours et en perspectives1



Mathias ZOUBGA, Administrateur général de la société SIMEEEL
et président du syndicat des entreprises d’électricité du Burkina
« L’expérience marocaine va nous servir »
Cette rencontre revêt une importance particulière en ce sens que nous avons été séduit par l’expérience marocaine à travers le film qui a été projeté, vous avez pu vous rendre compte que le Maroc a pu réaliser un exploit de porter en si peu de temps un taux d’électrification de moins de 20% à plus de 80% après une dizaine années. Pour nous c’est une invite afin que nous puissions nous inspirer de l’expérience marocaine. En cela nous pensons que cette rencontre revêt d’un
caractère important pour nous. Nous pensons à travers cette rencontre pouvoir nouer des relations avec les parties marocaine, des relations dans le sens à faire des affaires ensemble, affaire « B to B » et nous pensons nous inspirer de l’expérience marocaine pour pouvoir négocier le transfert des technologies, car ils sont déjà en avance parce qu’ils construisent leur ligne et fabriquent même les équipements dont ils ont besoin. Au Burkina nous avons des entreprises qui font le montage et construisent les lignes, mais n’ont pas encore d’unité de fabrication donc je pense que l’expérience marocaine pourrait nous servir. Je remercie le gouvernement de permettre ces genres de rencontre afin de nous permettre de nous frotter à d’autres compétences afin de nous développer1



Par G. Maurice BELEMNABA
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