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Ebola et crash d’Air Algérie au menu des journaux burkinabè

Publié le lundi 22 septembre 2014 | Agence de Presse Africaine

© aOuaga.com par Séni Dabo
Quelques titres de la presse écrite burkinabè

Ouagadougou - Les journaux burkinabè ont abordé ce lundi, la situation de la maladie à virus Ebola qui fait ravage dans certains pays de la sous-région, ainsi que le crash du vol AH5017 d’Air Algérie dont un rapport d’enquête a été présenté samedi à Bamako, au Mali.

«Crash du vol AH 5017 d’Air Algérie : deux mois après, le mystère demeure », titre, L’Observateur Paalga, l’ainé des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, près de deux mois après le crash de l’avion le 24 juillet dernier, « le Bureau français d’enquêtes et d’analyses (BEA), qui mène des enquêtes techniques uniquement dont le but est d’améliorer la sécurité aérienne, dit, dans son premier rapport d’étape, présenté samedi à Bamako, qu’il y a une seule certitude : l’avion n’a pas explosé en plein vol ».

A ce sujet, Le Quotidien affiche : « Rapport d’enquête sur le crash de l’avion d’air Algérie : déception des proches des victimes», informant que les familles des victimes du Burkina Faso ont exprimé leur déception après la présentation de ces premières conclusions.

«Nous sommes restés sur notre faim, même si ce n’est qu’un rapport d’étape», a déclaré Me Halidou Ouédraogo, président de l’association des parents des victimes dont les propos sont rapportés par le journal.

De son côté, Les dernières nouvelles du Faso (DNF), le benjamin des quotidiens burkinabè, mentionne à sa Une : «Les circonstances du drame restent inexpliquées», là où Aujourd’hui au Faso, souligne que : « Le BEA (Ndlr : Bureau d’enquêtes et d’analyses) fait du surplace ».

Concernant la maladie à virus Ebola, Le Quotidien met à sa Une «Rumeur sur un cas d’Ebola : Des examens pratiqués en France rassure».

A ce propos, L’Observateur Paalga, fait un « Retour sur le cas suspect de Yalgado », en publiant l’interview de Dr Rigobert Thiombiano, chef de service des maladies infectieuses du CHU Yalgado-Ouédraogo.

Dans l’entretien, le spécialiste éclaire sur les manifestations, les modes de transmission et les méthodes de prévention à mettre en place pour lutter contre Ebola.
Le même journal revient sur la situation en Sierra Léone en titrant : « Quand un virus condamne à trois jours fermes ».

ALK/of/APA