Plus d’une tonne de viande de volaille incinérée #aOuaga

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Plus d’une tonne de viande de volaille incinérée

Publié le lundi 22 septembre 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Plus d’une tonne de viande de volaille incinérée

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) section du Kadiogo a incinéré, le vendredi 19 septembre 2014 à Ouagadougou, une quantité importante de viande de volaille d’origine douteuse.

La préservation de la santé des consommateurs ne semble pas être la préoccupation des commerçants avides d’argent. En effet, la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a saisi plus d’une tonne de produits importés dans des grandes alimentations et poissonneries de la ville de Ouagadougou. Avant leur destruction, le 19 septembre 2014, les produits composés de poulets de chair, de la viande de perdrix, de la viande de dinde et de deux carcasses de mouton non inspectées au préalable par les services vétérinaires ont été présentés à la presse. Selon le secrétaire général de la LCB, section du Kadiogo, Pascal Zaïda, l’importation de poulets de chair provenant hors du continent africain est interdite sur le territoire burkinabè.
Il a par ailleurs souligné que cette opération a été réalisée grâce à une source anonyme qui aurait signifié la présence et la vente de viande de qualité douteuse dans certaines alimentations, poissonneries de la ville de Ouagadougou. « De concert avec la direction générale des services vétérinaires, nous avons mené les enquêtes pour parvenir à ce résultat », a-t-il laissé entendre. Il a également affirmé que la saisie et la destruction de cette viande visent à décourager les personnes qui seraient tentées d’importer des produits susceptibles de nuire à la santé du consommateur. «Rien ne montre la bonne qualité de la volaille, rien n’indique comment elle a été élevée et tuée encore moins son origine», a informé Pascal Zaïda.
Pour le directeur de la santé publique vétérinaire et de la législation au ministère des Ressources animales et halieutiques, Dr Maïga Adama, aucune autorisation d’importation des produits animaux ne peut être délivrée sans autorisation préalable du ministère des ressources animales et halieutiques. A l’en croire, pour les produits saisis, «les gens ont fraudé pour les faire entrer et ne connaissent même pas l’origine des produits. C’est écrit Brésil mais cela peut provenir d’un autre pays car un emballage peut être changé à tout moment», a-t-il expliqué. Il a invité la population à être vigilante et à dénoncer les fraudeurs, car la consommation de ces produits peut avoir des effets négatifs sur l’organisme humain. «Avant, c’était seulement les personnes de 40 à 45 ans qui souffraient de tension mais aujourd’hui, même les jeunes de 20 ans en souffrent», a soutenu M. Maïga. Il a invité les consommateurs à s’assurer que les produits qu’ils consomment sont de bonne qualité et répondent aux normes sanitaires exigées.

Boudayinga Jean-Michel
THIENON
Céline ZONGO
(Stagiaires)