Maux de la société: Rovane en concert dans 15 villes du Burkina #aOuaga

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Maux de la société: Rovane en concert dans 15 villes du Burkina

Publié le lundi 22 septembre 2014 | FasoZine

En prélude à la deuxième étape de sa tournée du 20 septembre au 25 octobre 2014, l’artiste burkinabè Rovane a donné une conférence de presse le 16 septembre dernier au jardin de la musique Reemdogo à Ouagadougou. C’était en présence de Brenda Soya, directrice de session à l’ambassade des Etats-Unis, représentant l’ambassadeur.

L’objectif de cette tournée, selon les conférenciers, est « de sensibiliser les femmes et les jeunes filles sur la scolarisation de la jeune fille, la lutte contre l’excision, les fistules obstétricales, la santé maternelle et les grossesses précoces ». Dans sa déclaration liminaire, Tahirou Bationo, alias « Garnett », l’attaché de presse de l’artiste, est revenu d’abord sur la première étape qui avait concerné les villes de Ouagadougou, Koudougou et Bobo-Dioulasso, avant de décliner celles concernées par l’étape 2014.

Ce sont au total quinze autres localités du Burkina qui vont recevoir l’artiste et son staff pour 15 concerts. Chaque région se verra attribuer un thème de sensibilisation, indique Tahirou Bationo. Cela s’explique, selon lui, par le fait que « les problèmes ne sont pas les mêmes dans les différentes localités ». « J’ai pris l’habitude de chanter la femme Burkinabè car elle est sont souvent prise dans des conditions précaires », ajoute « maman Rovane » elle-même.

« Le choix des villes a été fait de concert avec l’ambassade des Etats-Unis qui s’engage à fournir la logistique », explique « Garnett ». Pour Brenda Soya, « le service communautaire fait partie des valeurs des Américains». Le soutien de l’ambassade des Etats-Unis s’explique donc par le fait que cette tournée qu’effectue l’artiste est « d’ordre communautaire ».

D’autres artistes apporteront leur soutien pour le bon déroulement de la tournée. Il faut rappeler que les concerts seront gratuits pour permettre à la population d’y participer.

Carine Nikiema et Hafoussatou Sangaré (stagiaires)