Le chef d’Etat-major général des armées, le Général de Brigade Nabéré Honoré Traoré a offert, le jeudi 30 août 2012 à Ouagadougou, un pot de bienvenue aux 798 soldats du Bataillon Laafi 3, en provenance du Darfour, au Soudan.
Après neuf (9) mois passés au Darfour pour les uns et 12 mois pour les autres, dans le cadre d’une mission de soutien à la paix, les hommes du bataillon Laafi 3 sont arrivés au Burkina Faso, au cours de la semaine écoulée, par plusieurs vagues. Le jeudi 30 août 2012, l’effectif complet rassemblé au ‘’Messe des officiers’’, a reçu les félicitations du chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le Général de Brigade Nabéré Honoré Traoré.
Les différents chefs d’Etat-major ont également assisté à ce cocktail de bienvenue. Pour Nabéré Honoré Traoré, les soldats ont accompli leur mission avec amour et détermination, en dépit des difficultés inhérentes à ce type d’opération et aux différences de culture et de mode de vie du pays d’accueil. C’est pourquoi, il a, au nom du chef de l’Etat, traduit la reconnaissance de la Nation aux hommes du bataillon. Le CEMGA a particulièrement eu une pensée pieuse envers un des leurs qui a succombé au front, par suite de maladie. A l’entendre, les soldats ont laissé une image de marque du Burkina Faso auprès des populations locales et des autorités administratives du Darfour. « Vous retrouvez une armée qui est en train de faire sa mue. Continuez à faire prévaloir la discipline comme quand vous étiez au Darfour », a indiqué le général Traoré. En outre, le CEMGA a invité les hommes à mettre leur expérience au service du Burkina Faso. Il a notamment évoqué la sécurisation des frontières d’avec le nord Mali en proie à une rébellion armée. Selon le commandant du Bataillon Laafi 3, Colonel Adinaly Atogodan, les félicitations de la hiérarchie militaire constituent une émulation pour l’ensemble de la troupe. « La mission a été, pour nous, une somme d’expériences. En un mot, le terrain commande la manœuvre et il appartient au soldat de créer ses conditions de vie. Ces notions m’ont permis de vivre sans stress et de réussir ma mission », a ajouté le colonel Atogodan.