Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Burkina Faso est classé 83e sur 176 pays sur l’Indice de perception de la corruption en 2012, selon l’ONG) Transparency international dans son rapport annuel sur la corruption dans le monde dont APA a obtenu copie.
Selon le rapport, le Burkina Faso gagne 17 places, passant de la 100e place en 2011 à la 83e place en 2012. La note du Burkina Faso par contre, passe de 30 points à 38 points sur 100, malgré les efforts fournis.
Le premier bilan que l`on peut tirer du classement, c`est que le monde est toujours aussi corrompu.
Publié tous les ans depuis 1995, l`IPC exprime les perceptions des acteurs de la vie économique sur les niveaux de corruption affectant la vie publique dans près de 180 pays.
Partout dans le monde, la corruption continue à faire des ravages. En effet, deux tiers des pays évalués obtiennent un score inférieur à 50, sur une échelle allant de 0 (perçu comme fortement corrompu) à 100 (perçu comme très peu corrompu).
L`Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie occupent les dernières places de l`Indice.
Ce rapport est publié au moment où le Réseau national de lutte contre la corruption (Ren-Lac) organise les 7es Journées nationales de refus de la corruption (JNRC).
Organisée en partenariat avec l`Autorité supérieure de contrôle de l`Etat, le PNUD, cette manifestation vise à développer une synergie d`actions des acteurs impliqués pour venir à bout du phénomène.
Au programme des travaux, il y a un panel sur le thème central ‘`Place et rôle des acteurs publics, de la société civile, du secteur privé et du Système des Nations unies dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso``, des activités de sensibilisation et de plaidoyer, des conférences publiques sur ‘`La répression disciplinaire et pénale de la corruption des agents publics`` dans les écoles nationales de l`Administration et de la magistrature, des douanes et des enseignants du primaire de Loumbila.
Le Réseau envisage de publier, d`ici la fin de l`année, un mémorandum portant sur la nécessité de faire adopter une loi spécifique anticorruption au gouvernement.