Agriculture : le riz entre dans les habitudes alimentaires de Goubi #aOuaga

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Agriculture : le riz entre dans les habitudes alimentaires de Goubi

Publié le dimanche 21 septembre 2014 | RTB

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Bagré : Blaise Compaoré visite deux unités de production
Mercredi 30 avril 2014. Bagré (région du Centre-Est). Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a visité le Centre d’étuvage de riz et le Centre d’activités diverses en marge du Conseil des ministres délocalisé

Les habitants de Goubi passent la quasi-totalité de leur temps au champ en cette fin de saison pluvieuse. Les épis de mil côtoient ceux de maïs. A côté de ces spéculations, se trouve un périmètre sur lequel des producteurs cultivent du riz. Parmi les parcelles emblavées, celle de Minata SAWADOGO force l’admiration. Elle partage cet espace aménagé par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole), avec 245 autres producteurs dont 105 femmes. La production totale attendue est 70.000kg de riz paddy.

Depuis l’introduction de la culture du riz à Goubi (localité située à quelques kilomètres de la commune d’Arbollé), les conditions de vie des populations se sont améliorées « L’an passé, j’ai récolté 4 sacs de riz et j’en ai vendu 3. J’ai pu acheter un vélo pour mon enfant qui va à l’école et un mouton. Cette année, je prévois de m’acheter un bœuf. Désormais, le riz n’est plus un plat de luxe que seuls les fonctionnaires peuvent consommer. Nous le mangeons à volonté » a témoigné toute joyeuse Minata.

C’est le Programme de Développement Rural Durable (PDRD) financé par le FIDA, le PAM et la FAO qui ont appuyé au départ les producteurs avec des semences, du matériel et des intrants. Cet appui est considéré comme un fond de roulement, qui sera recouvré plus tard par le comité de gestion.

Les retombées positives de la culture du riz ont accru la demande des habitants en parcelles aménagées. Le président du Comité Villageois de Développement a profité de la présence de David LANE ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations-Unis à Rome, pour solliciter l’aménagement d’un autre périmètre de 10 hectares, des puits pour le maraichage et des décortiqueuses.

Marie Laurentine BAYALA