Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Maintien de la paix au Mali : Le bataillon Gondaal 1 prêt pour le déploiement
Publié le samedi 20 septembre 2014  |  Le Quotidien




Pour le maintien de la paix au Mali, le Burkina Faso a encore formé un bataillon. Celui nommé bataillon Gondaal 1 « Bonne entente ». Fort de 850 hommes, dont 4 compagnies de combat, 1 compagnie logistique et un Etat major, ils seront déployés au Mali pour le maintien de la paix. La cérémonie de fin de formation a eu lieu le 19 septembre 2014, à Loumbila. C’était sous la présidence du chef d’Etat major général des armées, Nabéré Honoré Traoré.
Après 12 semaines de formation, le bataillon Gondaal 1 est prêt pour le maintien de la paix au Mali. 850 forces de l’ordre ont été formées dont 14 femmes. Le bataillon a acquis au cours de cette formation des connaissances nécessaires à l’accomplissement de leur future mission. La cérémonie de fin de formation a eu lieu le 19 août 2014 à Loumbila. Selon le chef d’Etat major général des armées, la formation a été conduite par African contingency operations and assistance (ACOTA). C’est une initiative américaine qui vise à appuyer et à renforcer les capacités des pays africains dans les domaines des opérations de maintien de la paix. Les forces armées nationales ont bénéficié du savoir-faire et savoir-être de ACOTA, qui leur ont permis d’accomplir avec brio leur mission sur les différents théâtres d’opération où elles sont engagées. Selon le commandant du bataillon, Rémi Kambou, le bataillon a remis à jour ses connaissances, afin de pouvoir accomplir avec brio sa mission au Mali, après les 12 semaines de formation. En effet « plus de 10 milliards de F CFA ont déjà été investis par le gouvernement américain pour la formation et l’équipement des bataillons burkinabè de maintien de la paix », a laissé entendre Steven Koutsis, représentant l’ambassadeur des Etats Unis au Burkina Faso. D’autres projets tels que l’équipement de Gondaal 1, la formation et l’équipement du 25e régiment parachutiste et la formation et l’équipement d’une compagnie logistique. « Notre tâche reste de vous donner les meilleurs formations et équipements possibles pour assurer la protection des vos forces », a affirmé le représentant l’ambassadeur des Etats Unis au Burkina Faso. « Votre tâche est de vous déployer au Mali avec le professionnalisme et l’expertise dont vous avez fait preuve tout au long de la formation », a-t-il signifié au bataillon. Par ailleurs, il a affirmé que le gouvernement américain se tiendra toujours prêt à soutenir le Burkina Faso dans sa noble tâche, en mettant la meilleure formation et le meilleur matériel possible à sa disposition. Malgré les résultats obtenus selon le commandant du bataillon, des difficultés ont quelques fois entravé le bon déroulement de la formation. Il s’agit de problèmes logistiques, d’eau et d’hébergement. Ainsi, il a souhaité que le soutien logistique dont bénéficient les bataillons, notamment en moyens roulants, connaisse des améliorations pour les futures formations. Aussi, a t-il souhaité que la possibilité de connexion du site au réseau de l’ONEA soit examinée avec la collaboration de la direction du SND. Les 850 soldats formés, seront déployés dans les jours à venir au Mali. A cet effet, le général Nabéré Honoré Traoré, les a invités à s’unir autour leur chef, dans l’ordre et la discipline, afin de convaincre l’adversité dans l’exécution de leur mission. « Vous aurez la lourde responsabilité de porter haut le flambeau et la réputation des forces armées nationales voire du Burkina Faso. Il vous faudra triompher du climat très hostile, des obstacles, des menaces, de la cynique malice de l’ennemi, afin d’apporter tout le soutien possible au peuple frère du Mali qui ne dit pas son nom », leur a t-il dits. Le général Nabéré Traoré tout comme le commandant Rémi Kambou n’ont pas manqué de traduire leur gratitude, à l’ensemble des instructeurs de ACOTA pour le dévouement et la disponibilité dont ils ont fait preuve durant la formation, sans oublier la coopération française pour le soutien pédagogique dont le bataillon a bénéficié 1

Par Marie Gisèle TRAZONGODO
Commentaires