Économie
Gouvernance dans les industries extractives : les forces et les faiblesses du Burkina passées au peigne fin
Publié le vendredi 19 septembre 2014 | aOuaga.com
© L`Observateur Paalga par Alassane Ouédraogo
Industries extractives : les résultats d`une étude restitués Jeudi 18 septembre 2014. Ouagadougou. Le Réseau africain de journalistes pour l`intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF) a présenté les résultats d`une étude sur l`indice de gouvernance des industries extractives pour évaluer les forces et les faiblesses du Burkina en la matière |
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Le Réseau africain de journalistes pour l’intégrité et la transparence du Burkina Faso (’RAJIT-BF) a organisé une séance de restitution des résultats d’une étude dans les industries extractives le 18 septembre 2014 à Ouagadougou. L’étude a porté sur l’indice de gouvernance des industries extractives et a pour objectif général d’évaluer les forces et les faiblesses du Burkina dans les différents domaines de ces industries.
De la présentation de l’étude faite par le consultant Adrien Somda, il ressort que ce que l’on appelle Indice de gouvernance des ressources naturelles (RGI) mesure la qualité de la gouvernance dans les secteurs pétroliers gaziers et miniers de 58 pays. Concernant le Burkina, l’évaluation a concerné le secteur minier et a été réalisée durant l’année en cours c’est-à-dire 2014. Des classements et des notes ont été attribués au pays des Hommes intègres suivant un certain nombre de domaines et sont une estimation de sa place relativement aux pays évalués en 2013. A titre d’exemple, le Burkina, 4e producteur d’or d’Afrique, a été classé 9e sur 59 et noté 81/100 pour son cadre institutionnel et juridique ou encore 35e/59 et 44/100 pour ses pratiques de divulgation des informations sur le secteur minier. Au titre des conditions générales de gouvernance, le pays a un classement indicatif de 32e/59 et une note jugée défaillante de 35/100 à cause du "manque de transparence budgétaire et de redevabilité et d’efficacité gouvernementale".
L’étude a été commanditée par le RAJIT-BF avec le soutien technique de Natural resources governance institute (NRGI) et financier de l’ambassade de France au Burkina dont le premier responsable, Gilles Thibault, a assisté à la restitution de l’étude.
Séni DABO
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