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Le personnel des Editions Sidwaya se montre généreux

Publié le mercredi 17 septembre 2014 | Sidwaya

Les Editions Sidwaya en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), ont organisé le mardi 16 septembre 2014, une opération de collecte de sang au sein de la « maison commune ».

«Donner son sang, c’est sauver des vies». Ce slogan du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a été entendu cette année encore, par les Editions Sidwaya. Son personnel s’est mobilisé dans la matinée du mardi 16 septembre 2014 pour donner son sang, ce précieux liquide qui se fait rare en cette période hivernale où la demande est élevée. Pour le secrétaire général de la «maison commune», Issa Soma, l’objectif visé par cette collecte de sang, deuxième du genre, est de contribuer à sauver des vies. Selon lui, il est difficile de rester inactif face au manque crucial de sang dans les centres de santé. Raison pour laquelle, il a invité les travailleurs des Editions Sidwaya en particulier, et tous les citoyens en général à donner régulièrement leur sang. Le contrôleur interne de gestion, Jérémie Nion, pense que donner son sang pour sauver une vie est un acte citoyen, un acte humain dont il a pris la résolution de poser chaque fois que l’occasion se présente. «Il n’y a pas de peur à se faire prélever une quantité de sang pour sauver des vies. Il faut faire parler son cœur», a-t-il lancé. Gaspar Bayala, journaliste, a confié être un donneur régulier et son dernier don date de mars 2014. Il pense que son sang va servir à aider des accidentés, des enfants, des femmes en salle d’accouchement… Telles ont été également les mêmes raisons qui ont poussé Ramdé Aminata et Mélanie Tamini, secrétaires, à passer devant l’équipe du CNTS. Elles ont toutes les deux, confié ne pas être à leur premier don et ont souhaité que chacun réponde à l’appel du Centre national de transfusion sanguine.
Quant au chef de service exécution budgétaire et comptable, Siébou Kambou, il a expliqué son geste du jour par le souci de vouloir contribuer à soulager surtout en cette période hivernale, des malades souffrant de paludisme. « Le don de sang est une cause noble», a-t-il laissé entendre.
Selon le responsable de l’équipe de collecte de sang du CNTS, Boukaré Kaboré, les besoins actuels journaliers en sang sont estimés à plus de 100 poches à cette période de l’année. Les services de santé comme les maternités, les cliniques, l’Hôpital Yalgado, les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) en sont les principaux demandeurs. Sur les conditions à remplir pour donner son sang, il a indiqué qu’il faut être âgé de 18 à 60 ans et peser 50 kg et plus. La quantité de sang demandée varie en fonction du donneur. La régularité du don de sang ou le temps entre deux dons varie en fonction du sexe. «Il faut 4 mois pour une femme et 3 mois pour un homme», a confié M. Kaboré. Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous, à donner régulièrement le sang, un produit qui ne se vend pas en pharmacie.

Habibata WARA