Société
Situation nationale : l’indépendance, Obama et nous
Publié le mardi 16 septembre 2014 | L`Observateur Paalga
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«L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais d’institutions fortes ». Cette assertion du président américain, Barack Obama, lancée alors qu’il était en visite à Accra au Ghana en 2009, est un sujet qui passionne au point de devenir objet de thèses et autres dissertations littéraires, philosophiques. En tout cas, disséquée et passée au crible par le Dr Mélégué Traoré, cette phrase historique prend l’allure d’un cours magistral de sciences politiques.
Ainsi donc, cinquante-quatre ans après les indépendances, voici venu le temps béni de nos ancêtres où, Wênam aidant, le salut de l’Afrique viendra d’Amérique : et le Messie a un nom, Barack Hussein Obama. Mais peut-être assistons-nous à un de ces grands malentendus dont l’histoire de notre continent a le secret.
Si malentendu il y a, il a commencé le jour de l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche, le sanctuaire du pouvoir de la première puissance mondiale. La seule superpuissance de la planète qui tient encore… La "Russie éternelle" n’est sans doute pas finie, contrairement aux apparences, mais son retour au statut antérieur d’alter ego des Etats-Unis d’Amérique pendant l’affrontement Est-Ouest n’est pas pour demain.
On s’en souvient. Obama avait créé l’évènement et son élection fut historique en 2008. Moins d’un an avant la consécration électorale, bien peu de monde croyait au pari du sénateur de l’Illinois. Surtout face à une adversaire-icône au sein des Démocrates, dont le seul nom, Clinton, est une institution aux Etats-Unis, comme Kennedy ou Bush. Et de fait, plutôt imprudemment, Hillary Clinton qui considérait Obama comme quantité négligeable avec un mélange d’assurance excessive et de condescendance, un adversaire dont elle n’allait faire qu’une bouchée, devait l’apprendre à ses dépens : rien n’est électoralement joué à l’avance dans une société aussi complexe que celle de l’Amérique... pourvu que les candidats soient de fortes personnalités et amassent des milliards pour leur combat. Comme quoi, la démocratie du dollar existe : il faut être naïf pour croire le contraire.
En tout cas, mal en prit à la First Lady des années de feu du président William Jefferson Clinton, dit Bill, et à John MC Cain le Républicain. L’exploit d’Obama était sans précédent et nul ne le contestera. La mobilisation dont il avait bénéficié allait bien au – delà de l’engagement des Noirs d’Amérique et des autres minorités ethniques, sociales ou à base économique en sa faveur: c’est là un des secrets du miracle américain, quand en Afrique, on en est encore à ergoter, y compris au Burkina, sur l’origine ethnique, nationale, régionale, de catégorie sociale – les castes – pour les candidatures à un scrutin, ou pour être le simple dirigeant d’un parti. L’Amérique nous aura alors donné la leçon.
Le nouveau messie a du sang africain (1)
Et puis voilà ! Il n’en fallait pas plus pour que l’Afrique, toujours incapable de trouver chez elle et en elle-même des valeurs qui, pourtant, y existent, soit tout entière aux pieds du nouvel élu. Le premier spectacle pitoyable et navrant que donna le continent, des classes populaires à certaines catégories de l’élite en passant par les médias, ce fut lors de l’investiture du nouveau président en janvier 2009. Les médias qui doivent nous éclairer, tombèrent sans recul dans le piège : on vit se déclencher une pluie d’articles, de commentaires et d’analyses, d’une rare sévérité, fustigeant non l’Amérique de n’avoir invité aucun chef d’Etat africain, mais paradoxalement les dirigeants du continent, de n’être que des moins que rien, indignes de considération, puisque pas un n’avait eu l’honneur d’être convié à la célébration-l’"inauguration" comme on dit aux Etats-Unis.
Le flot de qualificatifs peu flatteurs, voire irrévérencieux, dont on affublait des chefs d’Etat qui, aux yeux des commentateurs, n’arrivaient pas à la cheville de leurs homologues européens ou d’Amérique, était étonnant. Le plus surprenant est qu’aucun analyste ou commentateur, y compris parmi les plus en vedette, ne paraissait s’apercevoir qu’à cette cérémonie d’investiture, n’était non plus invitée aucune autre personnalité venue de l’extérieur, ni d’Europe, ni d’Asie, ni d’Amérique latine, ni même du Canada voisin ! Car tel est le protocole des Etats-Unis d’Amérique, l’investiture du président est une affaire strictement américano-américaine. Point. Encore faut-il quelque culture pour le savoir.
Il n’empêche. Le ton était donné.
Il reste que c’est à ce moment-là qu’a pris naissance cette incroyable propension des Africains à voir dans le Président Obama le sauveur de l’Afrique ! Ce que lui-même n’a jamais prétendu être. Ainsi donc, on attendait le nouveau Messie et cette fois-ci il a du sang africain. Qu’importe qu’il soit métis ; pour les Africains au sud du Sahara, c’est un Noir, un point c’est tout ; et c’est suffisant. Quelques signes de cet incroyable malentendu :
Tout d’abord, le sens même de l’élection d’Obama. L’arrivée d’un Africain - Américain - on disait autrefois un « Noir- Américain » ou un "Afro-Américain" - a été réellement un évènement historique, une révolution. Après tout, la lutte pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis n’a été couronnée de succès qu’il y a à peine une cinquantaine d’années. Mais si le sénateur de l’Illinois a déjoué tous les pronostics qui installaient Hillary Clinton à la Maison Blanche en 2009, soit dit en passant, c’est parce qu’il n’est pas n’importe qui. Sa carrure, son intelligence et son charisme ont été déterminants. La force des institutions américaines n’y est pas pour grand-chose. Un pantin, un inculte ou un médiocre, surtout s’il était sans un cauri ou un sou, n’avait aucune chance de réussir l’exploit d’Obama.
L’autoflagellation de nos élites
Quoi qu’il en soit, on allait assister plutôt médusé ou au moins dubitatif aux réactions des élites africaines, principalement la presse. Avec Obama, on allait voir ce qu’on allait voir : il allait changer, nul ne pouvait en douter, le cours de l’histoire de l’Afrique. Le continent noir serait couvert de milliards de dollars pour son développement et bien sûr, la vraie démocratie s’installerait sur le continent. On pouvait compter sur le président américain pour qu’il donne des leçons à tous ces chefs d’Etat, "minables", "corrompus", ces "kleptocrates prédateurs" qui vont à contre-courant de l’histoire et "contre les aspirations de leurs peuples". Obama, c’est certain, allait balayer toute cette racaille. L’heure de l’Afrique avait sonné, car le sauveur était arrivé. Le temps du renouveau du continent était venu ; le souffle venait de Washington et nul ne saurait lui résister.
Il y avait quelque chose d’hallucinant et de passablement pathétique dans cette vision naïve des évènements. Car elle traduisait surtout le degré atteint par nos élites dans l’autoflagellation - l’autodérision si l’on veut. L’évidence, c’est qu’Obama est un Américain et nul ne s’en plaindra. On eût plutôt dû admirer l’Amérique dont la société porte toujours les stigmates d’un esclavage qui aura duré plus de cinq siècles avec ses prolongements, et qui a produit un chef d’Etat dont les racines sont au moins à moitié noires. Dans son ouvrage à succès, l’Audace d’espérer, Obama rappelle lui-même qu’il est "Américain aux veines irriguées par le sang d’Afrique" (P. 103). Un autre exemple, celui de l’actuel ambassadeur des Etats – Unis au Burkina. Son nom est bien de chez nous, mais à quand un Koffi, ambassadeur du Burkina, un Ouédraogo, ambassadeur du Nigéria, un Kagamé, ambassadeur du Sénégal, un Dao ou un Kéita, ambassadeur du Kenya ?
On aurait du avoir de l’admiration pour le peuple américain, d’avoir su dépasser ses contradictions internes, souvent profondes. C’est cette dynamique américano-américaine qui est une force formidable pour l’Amérique. La leçon, c’est que l’avenir d’une nation n’est garanti que s’il trouve en lui-même les ressorts de ses ambitions et de la dynamique qui le porte, un peuple qui ne cherche pas ses repères ailleurs. Aucune nation, aucun Etat, aucun continent n’a dans l’histoire été développé par l’extérieur ou de l’extérieur, même quand l’apport de celui-ci est important.
Obama est président des Etats-Unis d’Amérique, élu par les Américains, pour les Américains et pour l’Amérique. Qu’importe que, comme chez tous les présidents américains, il y ait toujours cette part de messianisme à vocation ou à prétention universelle avec quelque condescendance. Le fait est que l’Amérique est admirable sur ce plan ; pour le reste, elle défend ses intérêts, et c’est légitime. Elle n’a aucune raison de défendre les nôtres ou de s’occuper de notre avenir. Pourquoi voulons – nous qu’une autre nation nous aime au point de vouloir faire notre bonheur ?
Au lieu de quoi, les Africains attendaient un superchef d’Etat de l’Afrique résidant aux Etats-Unis. Washington allait devenir la nouvelle capitale, la nouvelle Jérusalem, le centre nerveux des pulsions salvatrices du continent. C’est pourquoi, depuis six ans, toutes les déclarations du Président américain, même lorsqu’elles sont banales, deviennent des références philosophiques, sinon bibliques ou coraniques pour nos intellectuels, nos élites et, pour tout dire, l’ensemble de ce que l’Afrique compte de personnes comprenant anglais, français, portugais, espagnol ou arabe.
Rhétorique à effet tribunitien
Un exemple parmi d’autres. Il aura suffi d’une tournure discursive particulièrement bien faite, lancée lors d’une allocution à Accra en 2009, pour qu’elle soit reprise et quasiment chantée avec une gourmandise lamentable à travers le continent. "L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes" : comme si le sort des Amériques et du monde ne s’était pas joué de 1940 et 1945 entre les mains d’un Churchill, d’un Franklin Roosevelt, d’un Staline, d’un De Gaulle ; comme si la Chine aurait été ce qu’elle est sans Mao Tse Toung et Deng Xiaoping, ou encore l’indépendance de nos pays sans un Kwamé N’krumah ou un Léopold Sédar Senghor. Il faut faire attention à la rhétorique aux effets tribunitiens… Et cessons de jouer avec les mots : " homme fort", "homme grand","grand homme", « homme charismatique »… est-ce là le problème fondamental ?
Le sommet américano-africain, qui vient de s’achever à Washington, fournit l’exemple le plus désolant de l’infantilisation et de l’incurie qui sont devenues nos marques de fabrique : une "humiliation", a écrit avec justesse un journal de la place.
On peut se poser beaucoup de questions sur ce sommet qui a produit incontestablement des résultats positifs, mais qui s’apparente aussi à une pratique rappelant étrangement comment sont nés les "sommets des chefs d’Etat de France et d’Afrique", qu’on a fini par pudiquement baptiser "sommets franco - africains" – et non, significativement, "sommets afro-français".
Les questionnements ne s’adressent pas aux Etats-Unis d’Amérique, mais à l’Afrique. Toutes les puissances, à commencer par la plus grande de notre temps, mais y compris celles qui sont de rang moyen ou même simplement émergentes, ont de nos jours leurs stratégies de politique étrangère, avec une dimension mondiale. Celles-ci se déploient en direction des autres acteurs internationaux, en fonction des intérêts qu’on peut en tirer, et évidemment de leurs propres capacités ou de ce qu’ils représentent, souvent des "acteurs mous" du système international, tels que les pays d’Afrique. On connaissait les sommets du Commonwealth, la plus vieille formation multilatérale du genre, et les sommets France- Afrique. On connaît désormais les sommets Chine – Afrique, la TICAD afro – nipponne, les sommets Turquie –Afrique, Brésil – Afrique… Il y en aura certainement bien d’autres.
Tous ces sommets sont fondés sur une logique de base : ils ne sont pas le produit d’une initiative africaine, ou même d’une volonté partagée de coopérer avec ces puissances. Ils sont tous au départ, la traduction de la volonté univoque de la projection internationale d’une puissance étrangère, l’Afrique demeurant la cible, l’acteur – consommateur, ou le continent – client.
Il n’y a pas de philanthropie en relations internationales
Le schéma est donc toujours le même. Le chef d’Etat d’un seul pays, "convoque" ou "invite" - c’est selon - ses "homologues" africains. Ils y accourent tous. Tous ou presque : ceux qui n’y sont pas conviés, ont du mal à cacher leur dépit : - on a entendu Omar El Béchir du Soudan fustiger par une déception évidente, ses homologues du continent, d’avoir accepté de faire le pèlerinage de Washington sans lui ! En face de dizaines de chefs d’Etat africains donc, un seul homme. Aussi puissant soit – il, cela pose problème et soulève des questions. Où est la stratégie de politique internationale du continent dans tout ça ?
En tout cas, la stratégie est payante pour Obama et l’Amérique. Elle est légitime et quelque part, on est obligé de l’admirer. Car elle indique que ce grand pays a une vision. Ses dirigeants ont l’intelligence des faits et des situations. On ne peut décemment reprocher à l’Amérique de défendre ses intérêts et de construire son avenir. Car l’objectif principal des Etats – Unis est connu : il est économique et donc commercial. Le gouvernement américain ne s’en cache pas. Mais contrairement à d’autres, il annonce les couleurs sans états d’âme et offre des contreparties. Il n’y a pas de philanthropie en relations internationales.
S’il y a malentendu sur ce sommet, il se situe ailleurs, et il est né de la lecture que nous, Africains, faisions de la grand-messe de Washington. Ainsi, pour beaucoup d’Africains, et non des moindres, Obama avait "convoqué" les rois et chefs d’Etat d’Afrique pour leur donner des leçons – les "corriger" – leur indiquer la voie à suivre ; surtout les menacer, puis intimer l’ordre aux récalcitrants, de reprendre le droit chemin, entendez par-là, la voie américaine de la démocratie. Dans ces conditions, le contenu véritable du sommet, d’essence économique, passait au second plan dans l’opinion africaine.
Subséquemment, vu d’Afrique, ce sommet était uniquement destiné à exiger de quelques présidents, qu’ils renoncent à modifier les Constitutions de leurs pays, même si la décision devait être sanctionnée par le vote majoritairement favorable du peuple dans un pays. L’Amérique est évidemment le modèle, puisque les mandats y sont limités à deux depuis 1951. Il est vrai qu’aucun amendement de la Constitution aux Etats-Unis ne s’est fait par référendum.
On ne s’étendra pas ici sur le fond du débat ; tel n’est pas l’objet du propos de ce jour. On fera seulement observer, qu’à écouter certains commentaires, on devrait conclure qu’il n’y a pas eu de démocratie pendant plus d’un siècle et demi aux Etats-Unis, soit jusqu’à 1951 avec le 22e amendement à la Constitution, ni non plus en France jusqu’en 2008 ; il n’y en a pas non plus aujourd’hui en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, dans tous les pays scandinaves et ailleurs où n’existe pas de limitation du nombre de mandats pour celui qui dirige le pays ou encore au Luxembourg où Jean Claude Junker a régné pendant dix-huit ans jusqu’en décembre dernier. Et puis, pourquoi en dehors des exemples étrangers, deux et pas trois ou quatre mandats ? Enfin une question : quelle différence y a-t-il entre deux mandats de sept ans et quatre mandats de quatre ans ?– Elle est de fait bien ténue.
Que l’on s’entende bien. Il ne s’agit pas se replier sur nous-mêmes ou de rejeter les apports extérieurs ; ceux-ci contribuent au dynamisme des sociétés, au développement et au rayonnement des cultures au sens large. Tout est dans ce qui est en jeu, dans le contenu des emprunts à l’étranger et surtout dans la manière ou dans les conditions dans lesquelles cela s’opère.
Le spectacle humiliant d’un continent
Il ne s’agit pas non plus de rejeter dans son principe la limitation du nombre de mandats. Elle peut faire partie des aménagements de la démocratie, mais non de ses fondamentaux. Cependant un tel choix doit être le résultat d’un consensus durable au sein de la nation et donc d’un débat interne à chaque pays. Si comme le préconise le Comité Interparlementaire de l’UEMOA, il faut tendre vers une harmonisation des systèmes, des régimes et des processus politiques dans notre sous-région, le débat sur ce type d’option deviendrait sous-régional.
C’est bien Obama lui-même qui l’écrit : "Dans le domaine des relations internationales, il est dangereux d’extrapoler à partir de l’expérience d’un seul pays. Par son histoire, sa géographie, sa culture et ses conflits, chaque nation est unique" (L’audace d’espérer. 2007 p. 283).
Ce qui est en jeu ici, c’est le spectacle humiliant et piteux de tout un continent où on exige de manière incantatoire et quasi obsessionnelle que les autres respectent notre souveraineté, notre identité, notre histoire et notre dignité, mais une Afrique qui demeure incapable, soixante ans après les indépendances, de trouver en elle-même les ressorts de ce qu’elle veut et doit être sur les plans économique, social, culturel, politique et institutionnel.
Cette réalité-là est inquiétante. D’où le malaise que beaucoup d’intellectuels ont cette fois-ci ressenti, en observant le spectacle désolant qu’offre notre continent.
La question ici n’est pas celle de la politique américaine en Afrique. Celle-ci est claire et cohérente. Et il n’est pas non plus raisonnable ou honnête d’affirmer qu’elle n’est pas bénéfique pour un pays comme le Burkina. Les performances que le MCA a réalisées au Burkina, et les bénéfices que le pays tout entier, y compris les populations jusqu’au fond des villages, des hameaux de culture ou des campements nomades, en tirent, en sont une belle illustration. Jamais dans l’histoire des relations américano – burkinabè, la coopération n’a porté des fruits aussi visibles qu’aujourd’hui. On doit le reconnaître.
Cette donnée ne réduit pas pour autant la part de malaise qui vient d’être mise en exergue.
L’Afrique de 2014 ressemble à s’y méprendre, la part du gap historique exceptée, à ce qui se passa à la clôture du Congrès de Berlin en février 1885. La différence est que cette fois-ci, le jeu est plus subtil et que les puissances candidates au partage du gâteau africain, à condition d’avoir quelque envergure internationale et des atouts en termes de puissance, sont plus nombreuses.
Quant à l’Afrique, elle continue plus que jamais à tout importer et à tout consommer, pourvu que les produits viennent d’ailleurs, de préférence d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord ; absolument tout, y compris désormais les idées, les modes de pensée, la façon de s’exprimer et de prononcer les mots, les comportements, les systèmes et les régimes politiques … même la couleur de notre peau ! Ça alors ! A quand le réveil ? S’il advient un jour – et il adviendra fatalement – il risque d’être brutal et donc douloureux.
Mélégué TRAORE
Diplomate Docteur en sciences politiques
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