Santé
Carnet Santé/ les hémorroïdes : une pathologie qui touche plus de 86% des hommes
Publié le mardi 16 septembre 2014 | Sidwaya
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Les hémorroïdes sont des tissus vascularisés tuméfiés qui se situent dans la paroi du rectum et de l’anus et causent parfois des saignements mineurs ou forment de petits caillots sanguins. Elles se produisent lorsque des tissus se gonflent, s’affaiblissent et se dégagent des structures qui les soutiennent. Il en résulte un gonflement semblable à un sac qui se prolonge dans la région anale. Les hémorroïdes ne touchent que les humains. Aucun animal n’en est atteint. Elles sont très communes. Jusqu’à 86 % de la population se plaindra d’avoir souffert d’hémorroïdes à un moment donné, mais bien des personnes utilisent souvent ce terme pour n’importe quel problème ano-rectal, y compris les démangeaisons. Les hémorroïdes peuvent survenir à tout âge, mais elles touchent plus particulièrement les aînés et, parmi les personnes plus jeunes, les femmes enceintes.
-Causes
Les hémorroïdes sont provoquées par une pression constante ou répétée sur les veines rectales ou anales. La pression est généralement due à des efforts de défécation intenses et prolongés. D’autres facteurs peuvent également accroître le risque d’hémorroïdes, notamment la constipation, la diarrhée, le fait de soulever des objets lourds, une mauvaise posture, une station assise prolongée, une grossesse, une alimentation à faible teneur en fibres, des relations sexuelles anales et l’obésité. Des lésions du foie et certaines allergies alimentaires peuvent également accroître la tension imposée aux veines rectales.
-Symptômes et Complications
Les hémorroïdes externes entraînent souvent des démangeaisons, une sensation de brûlure ou un saignement et elles peuvent être douloureuses, enflammées et enflées. Elles sont la cause la plus fréquente d’un saignement durant la défécation.
L’émission indolore d’une petite quantité de sang rouge très vif, immédiatement après une selle, est un signe d’hémorroïdes internes, car le sang ne se mélange pas aux selles. S’il ne s’agit que d’un petit saignement, ce n’est pas un gros problème. Si c’est votre premier saignement, consultez votre médecin pour qu’il vous confirme qu’il s’agit bien d’hémorroïdes. Si le saignement continue, consultez votre médecin, car la perte constante de sang peut mener à une anémie (un volume insuffisant d’oxygène atteindra les tissus en raison d’un manque de sang ou de fer).
Prêtez attention à une douleur qui dure plus d’une semaine, ainsi qu’aux pertes de sang qui s’accompagnent d’une faiblesse, d’étourdissements ou d’une infection. Tous ces symptômes doivent être rapportés à votre médecin. Consultez également votre médecin lorsqu’un saignement n’est pas provoqué par le passage des selles, et qu’il est brunâtre ou récurrent. Ce pourraient être les signes d’un trouble plus grave situé plus haut dans le côlon et sans rapport avec les hémorroïdes.
-Traitement et Prévention
Une alimentation à forte teneur en fibres et la consommation de grandes quantités d’eau permettent de traiter les hémorroïdes internes de stade I et les hémorroïdes externes indolores. Ces mesures amollissent les selles et réduisent la constipation et l’intensité des efforts. Elles réduisent également l’inflammation des veines. Un certain nombre d’onguents et de suppositoires en vente libre peuvent aussi atténuer la douleur et l’inflammation dans la région de l’anus. Parmi ceux-ci, on retrouve des préparations hémorroïdales topiques contenant des analgésiques locaux aux propriétés apaisantes. Votre pharmacien peut vous aider à choisir une application topique appropriée. Parmi les médicaments délivrés sur ordonnance, on compte les crèmes anti-inflammatoires à base de cortisone.
Le recours à un produit qui amollit les selles, ou accroît le volume, ainsi que des bains de siège de 15 minutes effectués 3 ou 4 fois par jour peuvent également être utiles. Un bain de siège consiste à remplir un contenant d’eau chaude installé sur le siège des toilettes. Des compresses froides suivies de compresses chaudes dans la région touchée peuvent aider à dissoudre les caillots sanguins s’il s’agit d’hémorroïdes externes.
-Quelques petits conseils
sur la prévention des hémorroïdes :
·allez à la selle dès que le besoin s’en fait sentir parce que la matière fécale pourrait durcir;
·évitez de faire des efforts intenses pour déféquer et ne restez pas assis sur le siège des toilettes pendant trop longtemps;
·buvez au moins 8 verres d’eau par jour;
·consommez des aliments à forte teneur en fibres, par exemple des produits faits de grains entiers, des légumes et des fruits frais - plus particulièrement des pruneaux et du son;
·faites beaucoup d’exercice et ne restez pas assis pendant trop longtemps. Essayez d’aller faire de petites promenades;
·perdez le poids excédentaire.
Ebola : le pire est à venir
«Des milliers de nouveaux cas vont se déclarer au Liberia», pense l’OMS, pour qui l’objectif est désormais de freiner la propagation du virus.
Devant la "propagation exponentielle" d’Ebola, les pays africains en proie à l’épidémie tentaient la semaine dernière de s’organiser pour "freiner la transmission" de la maladie, première étape prioritaire dans la "guerre contre le virus", selon l’OMS. Par ailleurs, un médecin de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) contaminé dans l’Est de la Sierra Leone, aux confins de la Guinée et du Libéria, épicentre de l’épidémie, était en cours d’évacuation. Il s’agit vraisemblablement du patient qui devait être transféré aux Etats-Unis bien qu’aucun détail n’ait été donné sur son identité.
Alors que l’épidémie a déjà fait plus de 2 296 morts en Afrique de l’Ouest depuis le début de l’année, dont près de la moitié des cas mortels ont été signalés ces derniers 21 jours. Un rapport publié la semaine passée par l’OMS a fait l’effet d’un nouveau coup de tonnerre. «Plusieurs milliers de nouveaux cas d’Ebola sont attendus au Libéria dans les trois prochaines semaines», a averti l’organisation. Elle a reconnu qu’il serait irréaliste à ce stade de vouloir arrêter la propagation du virus dans les zones où le nombre de cas "augmente exponentiellement", comme dans la capitale libérienne, Monrovia, se fixant pour objectif de la freiner. Dans ces zones : « Nous visons une stratégie en deux étapes : d’abord réduire la transmission autant que possible puis, quand elle deviendra contrôlable, nous essaierons de l’arrêter complètement», a déclaré le Dr Sylvie Briand, directrice de l’épidémiologie à l’OMS. «C’est une guerre contre le virus», a-t-elle souligné à Genève, disant «toujours espérer que nous pouvons la gagner».
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