Politique
Révision de la constitution : ah bon ! ce n’est pas au Burkina ?
Publié le mardi 16 septembre 2014 | L`Observateur Paalga
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : rideaux sur la première session de l`année Lundi 2 juin 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Les députés se sont quittés au terme de la première session ordinaire de l`année du parlement ouverte le 5 mars dernier |
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Projecteurs sur la représentation nationale ce lundi. Au centre de toutes les attentions : le projet de révision de la Constitution sur la table en cette rentrée parlementaire !
Initiée par la majorité, cette démarche, visant à modifier la loi fondamentale afin de permettre au Président de la république de briguer un nouveau mandat, est en effet vivement contestée par l’opposition, la société civile et même une partie de la majorité. C’est donc l’avenir politique du pays qui se joue en cette ultime session.
Mais minute, bonnes gens, où croyez-vous donc que nous sommes ?
Rassurez-vous, ce n’est pas au Burkina Faso, en tout cas pas encore !
Où alors ? Au Burundi ? Au Rwanda ? Au Gondwana ?
Vous donnez votre langue au chat ?
Eh bien, non, pour le moment nous sommes en République « très très » démocratique du Congo (RDC). Comme on le voit, on ne réinvente pas la roue.
Ce sont les mêmes recettes qui sont expérimentées dans les cuisines du pouvoir ici et ailleurs avec plus ou moins de succès. Et qu’on soit à Kinshasa ou à Ouagadougou, on ne sait pas encore à quelle sauce on sera mangé.
La RD Congo est peut-être seulement la première à se jeter à l’eau marécageuse de la tripatouillite constitutionnelle. Mais au pays des hommes intègres, où les deuxièmes retrouvailles parlementaires sont prévues pour le 24 septembre prochain, on semble déjà y tremper les pieds avec cet appel au Président du Faso lancé par 81 députés de la mouvance à convoquer un référendum sur la question.
Ici comme au Gondwana, tant d’activisme de la part de nos honorables députés ne peut que susciter des interrogations :
pourquoi devrait-on se passer de leaders si éclairés, de grands timoniers bien-aimés et respectés dont le destin est intimement lié à celui de la Nation, qui risquerait de s’écrouler si…
Pourquoi vouloir se priver de leur génie unanimement reconnu alors qu’ils ont encore tant de chantiers à achever et de nouveaux à entamer ?
Pourquoi insister, persister à vouloir leur départ si le pays n’a pas encore produit de leader de cette trempe ?
On vous laisse y épondre, mais dites, qui a dit déjà que la seule chose qui ne change pas, …c’est le changement ?
Hyacinthe Sanou
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