Santé
Engagement de la commission de la CEDEAO pour une démarche coordonnée contre Ebola
Publié le mardi 16 septembre 2014 | CEDEAO
© aOuaga.com par A.O
Diplomatie : 12 nouvelles compétences en renfort Mardi 12 août 2014. Ouagadougou. La cérémonie officielle de sortie de la 3e promotion de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) dénommée "Rayonnement" a eu lieu en présence du parrain Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) |
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Abuja, Le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a réaffirmé lundi 15 septembre 2014 à Abuja l’engagement résolu de son institution dans une démarche coordonnée de lutte contre l’épidémie à virus Ebola, qui s’est abattue dans la région de l’Afrique de l’Ouest, faisant de nombreuses victimes.
Dans son allocution à l’ouverture de la 10ème édition de la réunion annuelle de coordination entre la CEDEAO et ses partenaires au développement, M. Ouédraogo a notamment relevé, pour s’en féliciter, la nomination par Ban Ki-moon d’un coordonnateur principal du système des Nations unies pour le virus Ebola.
«La CEDEAO s’inscrit totalement dans cette démarche coordonnée d’accompagnement de l’effort global pour contrôler l’épidémie» à travers son institution chargée de la lutte contre les grandes endémies qu’est l’OOAS (Organisation ouest-africaine de la santé), a-t-il indiqué, se disant profondément convaincu que «seules la mobilisation générale, l’harmonisation des stratégies et la solidarité nous permettront de venir efficacement à bout de ce fléau».
Le président de la Commission de la CEDEAO, qui avait auparavant fait observer une minute de silence en la mémoire des quelque 2.400 victimes d’Ebola en Afrique de l’Ouest, a rappelé que le devoir de solidarité entre les peuples constitue la base de l’intégration régionale.
«C’est pourquoi, a-t-il ajouté, dans les efforts en cours pour endiguer l’épidémie, il est indispensable de préserver les libertés fondamentales, notamment la libre circulation des personnes et des biens, et développer une solidarité agissante à l’endroit des pays affectés, sans ostracisme ni stigmatisation».
A cet égard, il a cité les «pertinentes recommandations» de la réunion extraordinaire des ministres de la Santé de la CEDEAO, qui s’est tenue le 28 août 2014 à Accra, notant que c’est surtout cela qui justifie la décision de la 45ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation de mettre en place un fonds régional de solidarité pour lutter contre Ebola.
Kadré Désiré Ouédraogo s’est alors réjoui des gestes de bonne volonté qui se sont déjà manifestés à l’égard de ce fonds et a salué les annonces qui ont été faites par certains partenaires multilatéraux et bilatéraux en soutien aux efforts des pays affectés, notamment la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne, les Etats-Unis…
Il a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les partenaires de la CEDEAO afin qu’ils participent au fonds de solidarité, afin aussi, a-t-il ajouté, qu’ils accompagnent les initiatives régionales visant notamment le renforcement du dispositif de surveillance épidémiologique, le renforcement des structures sanitaires et la recherche épidémiologique et thérapeutique pour prévenir et contrôler l’épidémie.
Le président Ouédraogo a par ailleurs tenu à souligner que cette 10ème réunion annuelle entre la CEDEAO et ses partenaires au développement se tient aussi dans un contexte marqué non seulement par des avancées significatives dans l’approfondissement du processus d’intégration régionale, mais aussi par un renforcement de la gouvernance institutionnelle de la Commission.
A ces avancées, il a ajouté l’élargissement des compétences de la Commission avec une équipe désormais renforcée de six nouveaux statutaires. Ainsi élargie à 15 membres, la Commission de la CEDEAO continue d’œuvrer à la promotion de la culture de l’efficacité et du résultat dans la réalisation de l’agenda régional.
M. Ouédraogo n’a pas manqué de rappeler que les réalisations économiques enregistrées ont surtout porté sur l’adoption du tarif extérieur commun de la CEDEAO, l’impulsion du chantier de coopération monétaire, les négociations de l’accord de partenariat économique et la relance des grands chantiers d’infrastructures.
Tous ces thèmes et bien d’autres ont été repris, dans leurs allocutions respectives, par les représentants des Nations unies et de l’Union européenne, qui ont pris la parole dans le sillage du président Ouédraogo pour magnifier la coopération entre leurs institutions et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Ainsi le représentant résident du système des Nations unies au Nigéria, Daouda Touré, a rendu un vibrant hommage à la CEDEAO, qui constitue à ses yeux «un partenaire solide et fiable» avec lequel les organisations onusiennes entendent continuer à œuvrer. M. Touré a loué le rôle de stabilisateur que la CEDEAO a toujours joué dans la région, de même que le leadership du président de la Commission en vue de réaliser les idéaux des pères fondateurs de l’organisation.
Quant à l’ambassadeur de l’Union européenne au Nigéria, Michel Arrion, il a évoqué les nombreux défis auxquels fait face l’Afrique de l’Ouest, notamment la situation au Nord-Mali et la menace terroriste représentée par Boko Haram au Nigéria, mais aussi les problèmes de sécurité alimentaire. Puis, après avoir évoqué les nombreux acquis engrangés par la région, M. Arrion a réaffirmé l’engagement de l’UE et de ses Etats membres à soutenir le processus d’intégration économique de la CEDEAO.
Cette 10ème édition de la réunion annuelle de coordination prendra fin mercredi 17 septembre en fin d’après-midi. Organisée en présence des commissaires et représentants des institutions de la CEDEAO, qui seront face aux représentants de diverses institutions internationales partenaires, elle se déroulera sous la forme d’une session générale et de sessions thématiques.
Deux panels de discussions mis en place dans ce cadre se pencheront, d’une part, sur les leçons de la gestion des crises et des processus de consolidation de la paix et de la sécurité et, d’autre part, sur la consolidation du processus d’intégration économique et les enjeux de financement.
Source: CEDEAO
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