Sécurité alimentaire au Burkina : l’ambassadeur David LANE, à la découverte de technologies agricoles locales #aOuaga

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Sécurité alimentaire au Burkina : l’ambassadeur David LANE, à la découverte de technologies agricoles locales

Publié le mardi 16 septembre 2014 | RTB

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Sécurité alimentaire au Burkina : l’ambassadeur David Lane, à la découverte de technologies agricoles locales

Oueglega, village situé dans le département de Tanghin-Dassouri arbore un autre visage depuis l’adoption par ses habitants de technologies peu couteux dans le domaine agricole. En cette période pluvieuse, les épis affichent une bonne mine et présagent une bonne récolte. C’est le cas du champ de Hamado YOALPOUGDOU qui cultive entre autres du sorgho, du haricot, de la tomate, des oignons. Il doit ce résultat à l’irrigation qu’il pratique avec sa pompe à pédale, une technologie obtenue avec l’appui du projet USAID-WA-WASH. Il s’est même fait construire un forage afin de s’approvisionner en eau potable. Cité comme un modèle au sein de sa communauté, Hamado ainsi que d’autres cultivateurs, ont reçu la visite de David LANE ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations-Unis à Rome. David LANE a été auparavant l’adjoint du Président Obama et conseiller du chef d’état-major de la Maison Blanche.

Juché sur sa pompe à pédale, Hamado démontre au visiteur du jour, comment il irrigue son champ. Il a acquis cette technologie fabriquée localement, en déboursant la somme de 70.000FCFA. Aujourd’hui, les retombées sont multiples à ses yeux « Je parviens à augmenter ma production agricole, par ricochée je subviens aux besoins alimentaires de ma famille et je paie également la scolarité de mes enfants. Cette année, j’ai foi que je ferai une bonne récolte » explique-t-il.
Au vu des résultats positifs produits, l’ambassadeur David LANE a voulu savoir plus sur l’engouement qu’elles suscitaient au sein de la communauté et les mécanismes internes mis en place pour leur gestion. « En plus de la pompe à pédale, j’ai investi la somme de 132000F.CFA

pour acquérir un forage. Mes voisins s’approvisionnent ici. Nous avons ensemble initié une cotisation pour prendre en charge une éventuelle panne du forage » a-t-il rassuré.

Si aujourd’hui Oueglega tend vers l’autosuffisance alimentaire, c’est grâce au projet USAID-WA-WASH qui a su impliquer les populations dès le début, d’où son appropriation par celles-ci, dira Lakhdar BOUKERROU directeur régional du projet.

D’autres périmètres comme celui de Boukary Ilboudo, ou encore les produits à base de moringa fabriqués par des femmes de la localité ont été visités par l’ambassadeur LANE, qui voit son séjour, comme une occasion de partage de connaissances et d’expériences.

Marie Laurentine BAYALA