Conseil superieur de la magistrature : les magistrats togolais s’imprègnent de l’expérience burkinabè #aOuaga

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Conseil superieur de la magistrature : les magistrats togolais s’imprègnent de l’expérience burkinabè

Publié le jeudi 6 decembre 2012 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A Ouedraogo
Justice : Prestation de serment des magistrats à la cour d`appel de Ouagadougou
Vendredi 28 septembre 2012. Ouagadougou. Palais de justice

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Activités des institutions

Une délégation de la magistrature togolaise, séjourne à Ouagadougou depuis le lundi 3 et ce, jusqu’au vendredi 7 décembre 2012, dans le cadre d’une visite de courtoisie. La délégation togolaise en a profité pour avoir une séance de travail avec les magistrats burkinabè dans l’optique d’un partage d’expériences, le mercredi 5 décembre 2012. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Abdouramane Boly , premier président de la Cour de cassation du Burkina.

S’imprégner des expériences de la magistrature burkinabè et s’inspirer du fonctionnement et de l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature.Tel est l’objectif que se sont fixés Patrice Gamatho Akakpovi , nouveau président de la Cour suprême du Togo, et sa délégation.

Nouvellement nommé, il y a de cela 5 mois, Gamatho Akakpovi Patrice a tenu à s’inspirer des expériences du Burkina Faso à l’instar des autres pays comme le Benin et le Sénégal pour un bon fonctionnement de la Cour suprême et du Conseil supérieur de la magistrature togolais. Il a laissé entendre que cette mission s’inscrit dans le but d’asseoir une meilleure organisation desdites institutions,d’aider à une meilleure gestion des problèmes des magistrats et éventuellement de répondre aux attentes des justiciables pour la paix sociale et le développement durable. En effet, soutient-il, « la magistrature est l’un des piliers importants de l’Etat de droit en construction auquel aspirent tous les peuples ».

‘’La magistrature étant un des piliers importants d’un Etat de droit et décriée un peu partout pour la lenteur des procédures, des problèmes de corruption’’, a-t-il poursuivi,‘’elle se doit de jouer pleinement son rôle’’. Le Conseil supérieur de la magistrature, comme le fait remarquer Patrice, Akakpovi Gamatho ‘’est important dans la gestion de la carrière des magistrats et éventuellement de leur discipline ». Abdouramane Boly, premier président de la Cour de cassation du Burkina, a, quant à lui, signifié que les échanges entre les deux parties s’inscrivent dans une dynamique de formation continue. Selon lui, cette rencontre permettra aux magistrats et aux membres des Conseils supérieurs de la magistrature de mieux appréhender les grands principes et les règles fondamentales utiles à l’organisation des juridictions suprêmes. C’est également une occasion pour relever les difficultés auxquelles les juges des hautes juridictions sont confrontés et apporter, entre autres, des informations sur la composition et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, a-t-il laissé entendre.

Abdouramane Boly souhaite, par ailleurs, que ce premier contact soit le début d’un rapprochement et d’un partenariat entre leurs juridictions.Toute chose qui devrait être une source d’enrichissement mutuel. Au sortir de cette rencontre, les participants entendent s’inspirer des bonnes pratiques et de les mettre en pratique chez eux

Par Sabine KANDO (stagiaire)

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