a Loterie nationale du Burkina (LONAB) a fait encore de nouveaux millionnaires à Bobo. Oumarou Sawadogo et Harouna Ouédraogo, les deux heureux gagnants du PMU’B, ont respectivement empoché près de 10 et 13 millions de F CFA. La remise des chèques a eu lieu le 29 novembre dernier à la direction régionale de la LONAB à Bobo.
Le jeu de hasard nourrit son homme au Burkina puisque la LONAB fait chaque jour des heureux gagnants. En tout cas, Harouna Ouédraogo et Oumarou Sawadogo ne diront pas le contraire ; eux qui ont reçu leur lot devant un public nombreux. Respectivement gagnants à l’ordre du quarté du 13 novembre et quatre plus un (4+1) du 11 novembre 2012, ces deux chanceux du PMU’B n’ont eu que le sourire le 29 novembre dernier, devant amis, parents et connaissances venus assister à leur remise de lots.
C’est avec la somme de 12 775 500 F CFA pour Harouna Ouédraogo et 9 256 500 F CFA pour Oumarou Sawadogo que ces deux hommes sont repartis, grâce à la LONAB. La joie se lisait sur les visages et les idées ne manquaient sans doute pas, surtout quant à la gestion de ladite somme. L’un des gagnants du jour, commerçant de son état, a confié aux patrons de la LONAB que sa chance est venue à point nommé, car il était dans le besoin d’accroître son secteur d’activité. « Cet argent me permettra de relancer avec force mon commerce et de tirer bon profit sans prendre prêt qui se fait d’ailleurs rare sous nos tropiques », a-t-il déclaré. Déclaration renchérie par son co-gagnant pour qui la chance a tapé à sa porte au bon moment où l’année tire à sa fin dans un contexte financièrement difficile. De ce fait, il pense faire bon usage de son pactole au grand bonheur de sa famille.
Répondre aux besoins existentiels
« Ceux qui jouent sont ceux qui peuvent gagner. Il n’y a pas de magie ou de sorcellerie dedans. Il faut simplement jouer et tenter sa chance », a encouragé Serge Ouédraogo, chef de service administratif et financier à la LONAB-Bobo. Remarquant que le jeu de hasard, en l’occurrence le PMU’B, est inscrit dans les habitudes des Burkinabè comme un loisir, le chef de service administratif et financier a fait savoir que le jeu de hasard intervient en grande partie dans l’économie nationale, surtout à Bobo où la loterie constitue une source de financement des ménages. « Beaucoup de gens qui jouent gagnent. Hormis le salaire des gens, ces gains permettent de consolider ce qu’ils ont et d’accroître leur repas et d’investir afin de répondre à tous les besoins essentiels du foyer, pour peu que cela soit bien géré », a conclu Serge Ouédraogo. Comme tout est bien qui finit bien, c’est avec les cœurs remplis de joie que les heureux gagnants sont entrés en possession de leurs chèques, faisant d’eux des millionnaires du Burkina, grâce à la course des chevaux