Tiraillements entre militants de l’ADF/RDA du secteur 12 de Bobo : 2 bureaux pour une section #aOuaga

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Tiraillements entre militants de l’ADF/RDA du secteur 12 de Bobo : 2 bureaux pour une section

Publié le lundi 15 septembre 2014 | Le Quotidien

© Autre presse par DR
La section Houet de l`Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) a renouvelé le bureau du secteur 12 de l`arrondissement 3 de Bobo-Dioulasso le 7 septembre 2014

La section ADF/RDA du secteur 12 de Bobo-Dioulasso, situé dans l’arrondissement 3 serait en proie à une crise. Le 9 août dernier, le bureau de la section avait été élu, avec Mahamoudou Traoré comme secrétaire général. Estimant que l’élection ne s’est pas faite dans les règles de l’art, le secrétaire général sortant, Omar Terra, a, à son tour, invité des militants du parti qui lui sont fidèles dans le secteur 12, le dimanche 7 septembre dernier, pour mettre en place son propre bureau, dont il en est le SG. Cette situation, selon les informations parvenues à Djéliba, serait en train de diviser certains responsables du parti de l’Eléphant dans la cité de Sya. A propos, un responsable de la fédération provinciale du parti a fait savoir à Djéliba que le premier bureau, dont Mahamoudou Traoré est le SG, n’est pas valide. D’autres, par contre, estiment qu’il est valide. Omar Terra, SG sortant de la section, avait lui-même confié à Djéliba que le bureau conduit par Traoré n’était pas valide du fait que, selon lui, son élection n’a pas été faite conformément aux textes régissant la mise en place des structures du parti. Ce ping-pong, a-t-on confié à Djéliba, affaiblirait le parti dans ce secteur qui, pourtant, y occupe une bonne place.

Bobo-Dioulasso : les démissionnaires du MPP/Houet réclament leur dû

La semaine dernière a été marquée à Bobo-Dioulasso par des séries de démissions où diverses personnes se disant militants du MPP ont annoncé leur démission du parti pour, soit pour rejoindre le CDP, soit pour créer leur propre parti. Selon les informations parvenues à Djéliba, ce feuilleton serait une mascarade politique de certains ténors du parti majoritaire, juste pour désorienter le parti du soleil levant. La règle du jeu étant de remplir une salle qui sera fortement médiatisée, contre la promesse d’une somme importante d’argent et de parcelles aux principaux démissionnaires. Egalement, des promesses d’argent auraient été faites à tous ceux qui prenaient part à la conférence de presse en tant que démissionnaires. Ainsi, les démissionnaires auraient perçu une avance sur le montant, en attendant le reste quelques jours après la conférence de presse. Mais, a appris Djéliba, si les démissionnaires ont rempli leur part du contrat, l’autre partie, à savoir les metteurs en scène, serait en train de les rouler dans la farine. Ceux-ci, murmure-t-on, seraient montés au créneau pour réclamer leur dû.

Centre-ouest : la route
Sabou-Koudougou-Didyr inaugurée

Djéliba a été témoin de l’inauguration de la route Sabou-Koudougou-Didyr par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le lundi 8 septembre 2014. Longue d’environ 80 km, cette route, qui a été financée par le MCC à hauteur de 21,6 milliards de francs CFA, devrait faciliter la fluidité du trafic dans la région du Centre-ouest. La cérémonie d’inauguration a vu la présence de nombreuses personnalités et du vice-président du Millenium challenge corporation (MCC), Jonathan Bloom.

Origine de feu Félix Houphouët Boigny : la famille Yambré décidée à faire la lumière

Après son passage à Siankoro qui lui a permis de faire un article sur le village natal de feu Balla Kéita, ancien grand ministre ivoirien, et des membres de sa famille, Djéliba a été approché par un membre de la famille Yambré, du nom de Djibrila Yambré, qui a apprécié le traitement de cette information. A Djéliba, il a parlé d’un engagement pris devant son grand père de poursuivre la recherche de trois membres de sa famille enlevés par des colons français, il y a plus de 150 ans. Parmi les jeunes hommes enlevés, la famille Yambré semble avoir quelques informations sur le plus jeune, à savoir Yembila Pouyta Yambré, envoyé en Côte d’Ivoire, où il était connu sous le nom de Moussa Yambré. Selon les informations que détient la famille Yambré, c’est ce dernier, Yembila Pouyta Yambré dit Moussa qui serait le père de feu Felix Houphouët Boigny, le père de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Djéliba qui a pris connaissance des documents que détient le jeune Djibrila Yambré, compte accompagner la famille dans cette recherche. Il faut noter que le bélier de Yamoussoukro a entretenu beaucoup de mystères autour de son père et de sa mère. Lors d’une interview qu’il a accordée à une grande chaîne européenne, il a seulement affirmé que son père est mort quand il avait 3 ans et que sa mère est décédée également, quand il avait 5 ans. Même les livres d’histoire utilisés dans les cycles primaire et secondaire en Côte d’Ivoire ne parlent ni de son père, ni de sa mère. Les documents font brièvement cas de sa tante qui l’a élevé. Et même le nom du premier Président de la République de Côte d’Ivoire ne répond pas exactement à la formulation du nom des Akan (Baoulé) : nom du père, suivi du nom donné à l’enfant, et enfin un nom chrétien. Mais Houphouët Boigny décomposé n’obéit pas à cette logique. Houphouët qui signifie en Baoulé, lieu où l’on jette les ordures (le dépotoir) et Boigny qui signifie bélier. Au début du multipartisme en Côte d’Ivoire, les dirigeants du FPI avaient affirmé que le père de feu Houphouët Boigny était d’origine voltaïque (burkinabè). Mais Djéliba compte accompagner la famille Yambré, car selon Yambré Djibrila, son grand-père, feu Yambré Paneda, petit-frère du père de feu Félix Houphouët Boigny, décédé le 1er décembre 1 993 à Sawenga, l’a instruit de continuer la recherche après lui.

Manifestations à Djibo : un mort

Le 4 septembre dernier, les habitants de la commune de Djibo ont vécu une chaude journée, suite à la manifestation de jeunes pour exiger le bitumage de la route nationale n°22 reliant Djibo à Kongoussi. Djéliba se rappelle qu’une femme, Hourèta Tamboura, âgée de 30 ans environ, était tombée dans le coma après avoir reçu du gaz lacrymogène. Elle avait été évacuée à l’Hôpital national Blaise Compaoré le samedi 6 septembre 2014. Et bien, il est revenu à Djéliba que cette femme, mère d’un enfant, est décédée le vendredi 12 septembre dernier. Selon la source de Djéliba, elle a été enterrée le samedi 13 septembre 2014, au cimetière de Kamboissin. Selon toujours la source, des personnalités comme le ministre de la Culture, Baba Hama (ressortissant de Djibo) et le chef d’Etat-major de l’armée de terre, le colonel Sadou Oumarou, étaient présents à l’enterrement. Beaucoup, selon les informations parvenues à Djéliba, étaient attristés par cette disparition, surtout que Hourèta Tamboura n’était pas liée aux manifestations.

CNSS : les choses
commencent à bouger

Depuis un certain temps, un climat délétère est savamment entretenu au sein de la Caisse nationale de sécurité sociale. Aux revendications salariales, s’ajoutent des accusations de mauvaise gestion dans cet établissement public de prévoyance sociale qui a pourtant réalisé des performances reconnues et saluées au cours de la dernière Assemblée générale des sociétés d’Etat tenue les 26 et 27 juin 2014, sous la présidence du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. En effet, il en est ressorti que la CNSS et la CARFO ont réalisé, à elles seules, un résultat net de 54 milliards 568 millions de francs CFA en 2013, soit plus des deux tiers du résultat net bénéficiaire cumulé par les seize sociétés d’Etat. Selon certaines indiscrétions, cette crise serait suscitée et entretenue par un cadre de l’institution qui a voulu, en vain, se faire nommer secrétaire général. C’est pourquoi nombre des travailleurs s’offusquent de la mauvaise publicité dont l’institution est victime en estimant que la seule lutte qui vaille est celle visant à améliorer les conditions de vie et de travail plutôt que celles qui ont des visées extra–syndicales. D’ailleurs, il est revenu à Djéliba que la direction a répondu en dix points à la plateforme revendicative depuis le lundi 8 septembre et une commission se penche depuis jeudi 11 Septembre à Loumbila sur les revendications salariales et indemnitaires. Vivement que les propositions qui en sortiront permettent aux agents de poursuivre leur travail pour l’intérêt de tous, y compris des affiliés.

Ouagadougou : Une dispute
entre deux homosexuels finit
au commissariat

Djéliba a ouï dire qu’une dispute entre deux homosexuels a conduit les deux intéressés dans un commissariat de Ouagadougou. Que s’est-il passé ? Selon l’informateur de Djéliba, il s’agit de deux homosexuels qui se sont rencontrés par le biais de Internet : un Burkinabè et un Tchadien. Le Burkinabè aurait proposé au Tchadien de le rejoindre à Ouagadougou. C’est ainsi que le Tchadien serait venu à Ouagadougou où il aurait eu des relations sexuelles avec son « amant » contre une promesse de 2 millions de francs CFA. Mais, contre toute attente, le Burkinabè aurait refusé de tenir sa promesse. Ce qui aurait rendu furieux le Tchadien qui a confisqué la moto du Burkinabè, avant d’appeler la police, qui les aurait embarqués tous les deux. Dans quel commissariat sont-ils allés ? Djéliba n’en sait rien. Selon l’informateur de Djéliba, le Burkinabè aurait loué une maison dans le quartier Tabtenga de Ouaga pour s’adonner à ces actes. Il ne s’y retrouve que pour ses ébats sexuels avec d’autres hommes, selon lui.

Ouaga : Alain Yoda en deuil

Djéliba a appris qu’Alain Bédouma Yoda a perdu son beau-père au cours de la semaine dernière, en Guadeloupe. Il devait s’y rendre pour les obsèques de ce dernier, mais Djéliba ignore s’il a pu effectuer le déplacement. Djéliba rappelle qu’il s’agit du père de son épouse décédée en 2011.

Remaniement ministériel :
des membres du Front
républicain font leur entrée

De source digne de foi, Djéliba a appris qu’il y aura un remaniement ministériel le mercredi prochain. Des membres du Front républicain, selon la source de Djéliba, feront leur entrée dans le gouvernement. Il s’agit de Me Hermann Yaméogo, de Maxime Kaboré, d’Adama Seré et de Dieudonné Bakouan. Wait and see.

Djéliba, l’incognito