Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Initiative parlementaire de modification de l’article 37 : le CDP parle d’appel au chef de l’Etat et non de proposition de loi
Publié le dimanche 14 septembre 2014  |  aOuaga.com
Initiative
© aOuaga.com par Séni Dabo
Initiative parlementaire de modification de l`article 37 : le CDP parle d`appel au chef de l`Etat
Samedi 13 septembre 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Les députés du groupe parlement CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, parti au pouvoir) ont animé une conférence de presse sur son initiative relative à la modification de l`article 37 de la Constitution qui est un appel au chef de l`Etat et non d`un projet de proposition de loi




Le groupe parlementaire CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, parti au pouvoir) a animé une conférence de presse au sein de l’Assemblée nationale à Ouagadougou dans l’après-midi du 13 septembre 2014. Au menu des échanges avec les journalistes : l’initiative prise le 10 septembre dernier par les élus de ce parti sur la modification de l’article 37 de la Constitution qui, en réalité et selon les auteurs, est plutôt un appel au chef de l’Etat qu’un projet de proposition de loi.

Le député Achille Marie Ta^psoba a été l’unique animateur de la conférence de presse en sa qualité de 1er vice-président du groupe parlementaire CDP. C’est lui qui a livré la déclaration liminaire et répondu aux questions des journalistes plus d’une heure durant. D’emblée, il a précisé que la conférence de presse est organisée par les groupes parlementaires CDP, CFR (Convention des forces républicaines) et du non inscrit de l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement). Faisant la genèse de l’initiative, Achille Tapsoba a fait savoir que c’est le 10 septembre dernier que les députés du CDP, de la CFR et celui non inscrit de l’UNDD ont décidé de lancer un appel au chef de l’Etat pour "la convocation d’un référendum autour de la modification de la Constitution du Burkina Faso". Le 1er vice-président du groupe parlementaire CDP justifie l’initiative des 81 députés par la cristallisation des positions sur la révision ou non de l’article 37 malgré les appels au dialogue, les tentatives de médiation. Face à cette situation, les élus signataires de l’appel s’adressent au Président du Faso, premier magistrat du pays, pour qu’il "use de ses prérogatives pour que le peuple puisse trancher de manière souveraine cette question et préserver la paix sociale si chère aux Burkinabè". Pour Achille Tapsoba, le souci des élus nationaux est de rappeler et réaffirmer la nécessité, dans le contexte actuel, de l’arbitrage du seul souverain à savoir le peuple comme dernier recours pour départager équitablement et durablement la classe politique sur la question de révision ou non de l’article 37 de la Constitution.
Dans les réponses aux questions, l’honorable Tapsoba a dit ne pas douter que l’appel sera entendu par le chef de l’Etat. Il a dit également respecté la position de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), un parti de la majorité présidentielle, dont les élus n’ont pas voulu s’associer à l’initiative après avoir été consultés. Il a aussi fait savoir que les députés ont préféré s’adresser au premier magistrat du pays au lieu de modifier eux-mêmes la Constitution car la voie parlementaire usitée en 1997 et en 2000 n’a pas réglé définitivement la question de la limitation ou non du mandat présidentiel. Pour lui, il est temps de recourir au peuple comme en 1991 au moment de l’adoption de la loi fondamentale qui a posé depuis lors les fondements de la IVe république.

Séni DABO
Commentaires