Le ministre de l’Economie et des finances a signé le mercredi 28 novembre 2012 à Ouagadougou, deux conventions avec des partenaires. La première, avec le président de l’UEMOA, pour la réalisation des études de faisabilité de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et la seconde, avec l’ambassadeur du Royaume de Danemark, pour le financement du Programme d’appui macroéconomique 2012-2015.
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a mis à la disposition du Burkina Faso un montant d’environ 1,3 milliard de F CFA pour la réalisation des études de faisabilité technique, économique, d’impact environnemental et social du tronçon Bobo-Dioulasso–Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire. Ce don s’est matérialisé ce mercredi 28 novembre 2012, par la signature d’une convention entre le ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba et le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré. Selon le président, cette convention s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des chantiers engagés par la Commission de l’UEMOA, notamment dans le domaine des infrastructures routières.
Pour lui, elle fait suite à une requête commune soumise par le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à la date du 28 décembre 2009. « a convention que nous avons signée est relative à la réalisation des études de faisabilité technique, économique, environnementale et sociale du tronçon Bobo-Dioulasso-Banfora- frontière Côte d’Ivoire, pour un montant d’environ 1,3 milliard de FCFA. La convention relative au tronçon ivoirien de 2 milliard CFA interviendra dans les semaines à venir », a fait savoir M. Soumaré. Quant au ministre des Infrastructures et du désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo, il a indiqué que la liaison autoroutière entre Ouagadougou et Yamoussoukro permettra de développer des échanges socioéconomiques et culturels entre les deux Etats. « Elle permettra en outre, d’améliorer la compétitivité de nos deux économies et partant, de la sous-région, en assurant une circulation plus fluide des personnes, des biens et des productions agropastorales de l’hinterland vers le littoral Atlantique », a-t-il ajouté.
La deuxième convention, le même jour, est celle signée par le ministre de l’Economie et des finances et l’ambassadeur du Royaume de Danemark, Bo Jensen. D’un montant d’environ 20 milliards de F CFA, ce don est destiné au financement de la troisième phase du Programme d’appui macroéconomique 2012-2015. Selon l’ambassadeur, le Danemark, en apportant son soutien au Burkina Faso, concourt à la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). « Mon gouvernement adhère aux objectifs poursuivis et fera le décaissement en fonction de la qualité des progrès vers les résultats attendus », a-t-il poursuivi. Pour lui, le programme apportera également son soutien à des organisations de la société civile pour plus d’engagement citoyen, pour la transparence budgétaire et la lutte contre la corruption.
Le ministre Lucien Marie Noël Bembamba a, quant à lui, précisé que le financement qui soutient l’intensification de la lutte contre la pauvreté, appuie par la même occasion, les efforts du gouvernement à faire face au contexte de la crise économique globale. Il a annoncé que l’accent sera mis sur l’atteinte des objectifs de la SCADD. « L’accent sera également, mis sur l’appui aux initiatives permettant d’accroître l’efficacité de l’aide budgétaire et la réalisation de projets stratégiques innovants et cruciaux pour le développement du Burkina Faso », a-t-il poursuivi. Il a, enfin, rassuré que cette somme sera utilisée dans le strict respect des principes qui régissent la coopération entre les deux pays.
