Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a procédé, le mardi 4 décembre 2012 à Koudougou, à la pose de la première pierre du "monument de l’Espérance", en compagnie des autorités locales.
D’une hauteur de plus de 34m, le futur « monument de l’Espérance » ou « porte de l’Espérance » comporte un socle de 52 marches, une partie montante dotée d’un ascenseur à gauche et d’un escalier à droite. Selon l’architecte concepteur, Guy Sanou, le « monument de l’Espérance » est basé sur six éléments symboliques : une porte qui s’ouvre, un flambeau à travers le vide de la porte, une montée de 52 marches, l’horizontalité, la verticalité et la lumière. « En montant par l’escalier, vous pouvez lire l’histoire sociopolitique du Burkina Faso juste au-dessus d’un restaurant panoramique, d’où l’on peut se rafraîchir », a-t-il confié.
Pour le Premier ministre, Luc Adolphe, qui a procédé à la pose de la première pierre de l’édifice, « le monument de l’Espérance » va refléter l’ambition de tous les Koudougoulais, et partant celle des populations de la province du Boulkiemdé. « Cette bâtisse qui s’élève sur une hauteur de 34 mètres, démontre notre capacité à bâtir le Burkina Faso pour le futur car 52 ans d’indépendance, c’est aussi 52 ans de construction », a affirmé le chef du gouvernement. De son avis, à travers le "monument de l’Espérance", Koudougou va représenter cette ambition d’un Burkina émergent et ambitieux, car malgré les ressources limitées, des efforts sont fournis pour le développement du « pays des Hommes intègres ».
Pour le gouverneur du Centre-Ouest, Komyaba Pascal Sawadogo, par ailleurs président du Comité régional d’organisation (CRO) des festivités du 11-Décembre, la dénomination « monument du futur » en dit long sur l’histoire de Koudougou. Et d’ajouter que l’indépendance politique étant une étape pour l’homme, celui-ci doit évoluer dans le sens du bien-être pour de meilleures conditions socioéconomiques. « Par ce monument, j’appelle les populations à une prise de conscience positive afin que dans l’union et la sincérité, nous construisions Koudougou », a souligné M. Sawadogo. Il a, en outre, exhorté les Burkinabè à effacer de leur esprit l’appellation « Benghazi » donnée à la ville à tort. « Je voudrais plutôt proposer Côte d’azur du Burkina Faso », a-t-il dit. Ainsi, les Burkinabè pourront venir y puiser les secrets de la paix, de la cohésion et du développement. Le délai prévisionnel des travaux de construction du « monument de l’Espérance », aux dires de l’architecte Guy Sanou, est de 12 mois, pour un coût d’un milliard de francs CFA.
