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Filière sésame au Burkina Faso : 20 exportateurs à l’école de la professionnalisation
Publié le mercredi 10 septembre 2014  |  Sidwaya




L’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX) et la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) organisent un atelier de formation à la contractualisation, la gestion des risques et les incoterms, à l’endroit des exportateurs de sésame. La rencontre se déroule du 8 au 13 septembre 2014 à Bobo-Dioulasso.

L’atelier de formation des exportateurs de sésame du Burkina Faso s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de promotion des exportations adoptée par le gouvernement depuis 2011. Il va permettre aux acteurs de ce secteur d’améliorer leurs connaissances sur les enjeux de contractualisation dans l’opération commerciale et l’exportation. Ainsi, les exportateurs seront initiés aux principes-types de contrats commerciaux adoptés et aux outils de partenariat durable favorable à l’édification du professionnalisme. De plus, l’atelier va renforcer les capacités des exportateurs en matière de logistique et de gestion des risques à l’international. C’est pourquoi, selon la directrice régionale des Hauts-Bassins de l’Agence pour la promotion des exportations du sésame du Burkina (APEX), Balkissa Saura qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, cette rencontre vient à point nommé. Selon elle, la pénétration des marchés sous-régionaux et internationaux nécessite la maîtrise des techniques du commerce international. «Cette formation est une occasion de partage d’expériences avec les formateurs. Je souhaite qu’à la fin, chaque participant ressorte enrichi. Je vous exhorte donc à vous approprier et à mettre en pratique les techniques que vous aurez apprises », a-t-elle laissé dit. Mme Balkissa Saura n’a pas manqué de saluer la présence des représentants des autres structures administratives et techniques, dont la participation contribuera à enrichir les débats. Pour le directeur des études et de la prospective de l’APEX-Burkina, Evariste Niamba, c’est dans le cadre d’un projet qui veut qu’on appuie les acteurs du sésame, surtout dans le domaine de la commercialisation, que l’atelier de Bobo-Dioulasso se tient.

Répondre aux exigences du marché international

« Pour pouvoir maîtriser le commerce à l’international, il faut connaître les aspects contractuels, les aspects d’incoterms et celui des risques. Nous pensons que si les exportateurs connaissent ces aspects, ils peuvent aller facilement à l’international comme dans la sous-région », a-t-il déclaré. Le projet est confié à l’International de la mise en œuvre du cadre intégré renforcé. Pour Soulemane Sodré, expert en suivi et évaluation à l’International, à travers ces actions, sa structure veut améliorer le niveau d’exportation du sésame au Burkina Faso. «Les exportateurs de sésame n’ont pas assez de connaissances dans le domaine de la commercialisation au plan international comme le mode de paiement, la gestion des risques et les incoterms qui sont des sujets à maîtriser obligatoirement », a-t-il expliqué. En plus de la promotion commerciale qui est faite à travers les foires internationales, a-t-il poursuivi, il y a lieu qu’ils aient des B.A.-BA, afin qu’ils tiennent leur rôle sur le marché international. En rappel, le Programme de développement de l’agriculture de la coopération germano-burkinabè est l’agence d’exécution du projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière sésame au Burkina Faso depuis 2013, et cela pour une durée de trois ans. Conformément au projet, les acteurs du maillon commercialisation de la filière sésame doivent bénéficier d’un dispositif de renforcement de leurs capacités afin d’améliorer leurs performances.


Evariste YODA &
Aminata Nadia
OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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