Rencontre des peuples autochtones d’Afrique: s’accorder avant la conférence de New York #aOuaga

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Rencontre des peuples autochtones d’Afrique: s’accorder avant la conférence de New York

Publié le mardi 9 septembre 2014 | Sidwaya

En prélude à la conférence mondiale des peuples autochtones qui aura lieu à New York les 22 et 23 septembre prochain, les membres du groupe du continent se concertent à Ouagadougou. Du 8 au 11 septembre 2014, ils vont s’accorder sur les positions à défendre pour le respect de leurs droits.

Le continent africain connaît des avancées significatives sur les questions liées aux droits humains, mais des efforts restent à fournir à l’instar de tous les pays du monde. La question des droits de peuples autochtones demeure un challenge auquel il faut accorder de l’intérêt.

A ce sujet, une conférence mondiale des peuples autochtones, réunion plénière de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies est prévue les 22 et 23 septembre prochain à New York. Et c’est pour préparer cette rencontre que des groupes spécifiques d’Afrique ont choisi de se concerter dans la capitale burkinabè. Ce sont normalement des représentants de 17 pays du continent qui étaient attendus à Ouagadougou, mais certains n’ont pas fait le déplacement par peur du virus Ebola qui sévit en ce moment dans certains pays de l'Afrique de l’Ouest. Toutefois, des pays comme l’Afrique du Sud, le Boswana, l’Ouganda, le Kenya, la République démocratique du Congo, le Maroc, le Cameroun, et la Tanzanie, le Burkina Faso, le Mali, en somme des représentants de toutes les régions sont présents, et ce, du 8 au 11 septembre 2014. Selon Saoudata Aboubacrine, membre du groupe mondial de la coordination de la conférence, par ailleurs présidente de l’association Tin Hinan au Burkina Faso, « l’objectif de la rencontre de Ouagadougou est de permettre à des représentants de peuples autochtones d’Afrique, des représentants d’institutions régionales, de la société civile, des coopérations en place au Burkina Faso, de débattre des questions relatives aux peuples autochtones en Afrique, dont la voix des femmes autochtones ». Son but est notamment de faire connaître les enjeux, les défis que représente la conférence mondiale de New York. Durant les 4 jours de travaux, les participants auront des communications sur le système des Nations unies et les peuples autochtones, l’état des lieux de la promotion des droits des peuples autochtones en Afrique etc. Pour la ministre régionale de l’agriculture, des affaires foncières, du développement rural et de l’environnement du Sud-Kivu de la République démocratique du Congo présente à cette rencontre, les peuples autochtones ne devraient pas avoir de gêne au sujet de leur identité. Elle-même issue d’une minorité quelque peu stigmatisée dans son pays, elle soutient que « nous devons être fiers de ce que nous sommes ». La rencontre de Ouagadougou est soutenue par l’Union européenne(UE) dont le représentant, Richard Hands, a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner les actions de développement de ces peuples. Le représentant du ministre des Droits humains et de la Promotion civique, Firmin Gouba, a salué l'initiative qui permettra aux peuples autochtones d’Afrique de parler d’une seule voix à New York.

B. Léopold YE