Société
Sensibilisation et information sur les mesures sociales :le MICA en fait son cheval de bataille
Publié le mardi 9 septembre 2014 | Le Quotidien
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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a entrepris une série de formations pour sensibiliser et informer les populations sur les mesures sociales prises par le gouvernement en matière de prix, de la qualité et de la métrologie. Cette fois, ce fut le tour de la ville de Tanghin Dassouri de bénéficier de cette formation, le samedi 6 septembre 2014.
Les commerçants et opérateurs économiques de Tanghin Dassouri ont bénéficié, le samedi 6 septembre 2014, d’une formation de sensibilisation et d’information sur les mesures sociales prises par le gouvernement en matière de prix, de la qualité et de la métrologie. Cette formation a été initiée par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Selon le directeur de la Conférence et de la répression des fraudes, Abdoulaye Coulibaly, l’objectif de cette rencontre était d’expliquer aux commerçants et aux opérateurs économiques de cette localité, la réglementation économique en vigueur au Burkina Faso. Selon lui, le gouvernement a pris une série de mesures concernant, entre autres, le renforcement des contrôles. Pour ce faire, il est utile de sensibiliser les commerçants sur ces mesures afin qu’ils puissent comprendre, afin de les mettre en œuvre. Il s’est agi notamment, lors de cette rencontre, a-t-il dit, de s’intéresser aux règles de la conférence, des obligations et interdictions du commerçant. Aux titres des obligations, il a cité, entre autres, la carte professionnelle de commerçant, de la facturation, de la publicité des prix, de la qualité de produits dans les boutiques.
La vente des produits prohibés interdite
Pour les interdictions, il a laissé entendre que la question sur la vente sauvage, de la revente à perte, le refus de vente, de la fraude, de la vente des produits prohibés. A en croire Abdoulaye Coulibaly, cette rencontre entre dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la vie chère et garantir une paix sociale au Burkina Faso. Le choix porté sur Tanghin Dassouri n’est pas fortuit. En effet, selon Abdoulaye Coulibaly, le choix sur cette localité s’explique par le fait qu’elle n’a pas encore bénéficié de cette formation. Les attentes à l’issue de cet atelier sont diverses. A l’en croire, « nous souhaitons que les commerçants puissent comprendre la notion d’obligations, de même que pour ce qui concerne les interdictions. Il faut comprendre que le respect de ces dispositions leur garantit un environnement d’affaires assez paisible. Car il détermine un environnement où ils pourront développer leurs activités commerciales. Selon ses propos, d’autres localités bénéficieront de cette formation, à savoir, Mogtédo, Pabré, Koubri et Ouagadougou. « Je suis satisfait de cet atelier de sensibilisation sur la réglementation des prix. Cela va nous être d’une grande utilité dans la mesure où nous sommes des commerçants. Maintenant, nous pouvons nous conformer à la loi du gouvernement », a laissé entendre un des bénéficiaires de cette formation, Lazare Tapsoba.
Etre édifié davantage sur la question de carte de commerçant
Concernant la carte de commerçant, il souhaite que le gouvernement les édifie davantage sur la question afin qu’ils puissent connaître les procédures en vigueur, en vue de l’obtenir. A l’en croire, il ne savait pas que la détention de cartes concernait tous les commerçants. Il pensait plutôt que cela concernait uniquement les grands commerçants qui partent acheter leurs marchandises à l’extérieur. « Je ne pensais pas que nous qui sommes dans des boutiques de 8 à 10 tôles devrions posséder aussi des cartes de commerçants », foi de Lazare Tapsoba. Idem pour Marie Ilboudo, une des bénéficiaires de la formation. Selon elle, cet entretien, avec les agents du MICA, a été d’une grande utilité car, « nous avons été édifiés sur certains domaines ». Cette sensibilisation, soutient-elle, concerne tout le monde. Que ce soit les consommateurs, que les commerçants. « Je n’ai pas de boutique mais, ce que j’ai eu comme information me sera d’une grande utilité, car étant responsable d’une association de fabrication de savon », foi de Marie Ilboudo. Ce qui l’a beaucoup plu dans cette formation, c’est de savoir que l’Etat a pris des décisions pour règlementer tous les prix et de faire des contrôles pour permettre aux consommateurs de vivre en toute tranquillité. Cela va arranger tous ceux qui n’ont pas les moyens 1
Par Franceline KABRE
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