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Pourparlers intermaliens à Alger
Publié le lundi 8 septembre 2014  |  Sidwaya
Crise
© AFP par DR
Crise Malienne : Nouveau projet d`accord au régime malien et aux rebelles touareg occupant Kidal pour adoption.
Lundi 10 juin 2013. Burkina Faso. Ouagadougou.




Avant le début des négociations jugées «cruciales», l’équipe de médiation s’est réunie le 3 septembre pour peaufiner la méthodologie de travail.

Les pourparlers intermaliens d’Alger ont connu un retard dans leur déroulement. En effet, le chronogramme établi a du mal à être respecté, depuis l’ouverture officielle, le 1er septembre 2014. La raison, certains leaders des mouvements armés, n’avaient toujours pas effectué le déplacement d’Alger, lorsque nous quittions la ville le 3 septembre dans la soirée. Le même jour, l’équipe de médiation (composée de l’Algérie, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad, de la Mauritanie, de la CEDEAO, de l’UA, des Nations unies) a profité de ce « temps mort » pour se réunir afin de peaufiner sa méthodologie de travail. « Il s’est agi de se conformer à la feuille de route et ses quatre thématiques. Réparties à travers 4 groupes et de discuter entre nous-mêmes, nous accorder sur la discipline de la prise de parole. Nous avons veillé aussi à ce que les intervenants n’abordent pas des sujets qui ne sont pas en discussion dans les groupes dans lesquels ils appartiennent. Dans chaque groupe, il y a une présidence occupée par l’Algérie, une vice-présidence confiée à l'un des pays concernés par la médiation et un rapporteur choisi parmi les organisations sous-régionales et internationales», a expliqué le conseiller technique du ministre burkinabè des Affaires étrangères et membre de l’équipe de médiation, Abdoul Karim Traoré.

Pour la première fois, depuis le début des pourparlers, la société civile malienne est associée. Quelle sera sa contribution dans ces négociations ? Pour Abdoul Karim Traoré, l’implication de la société civile malienne dans les discussions avait déjà été inscrite dans l’accord politique de Ouagadougou du 18 juin 2013, qui parle d’un dialogue inclusif. « Il s’agissait de ne pas laisser les populations en marge de ce processus. Et même si les mouvements armés agissent en leur nom, il faut que ces populations elles-mêmes puissent s’exprimer à travers leurs organisations. La présence de la société civile malienne à Alger, permettra à l’équipe de médiation de l’écouter tout simplement. Il ne s’agira pas de discuter avec elle», a précisé le conseiller technique du ministre Djibrill Bassolé.

Six groupes armés participent aux pourparlers d’Alger. (Le Mouvement national de libération de l’Azawad, (MLNA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coalition pour le peuple de l’Azawad (CPA), le MAA dissident et la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR). Selon Abdoul Karim Traoré, l’optimisme est de mise. Mais il s’agit d’un optimisme contenu, car il serait utopique de voir cette deuxième étape des négociations d’Alger « accoucher » d’un accord global définitif. Selon les projections, ces négociations pourraient se poursuivre jusqu’en fin septembre, avec au moins, l’adoption d’un plan de sortie de crise.


Gabriel SAMA
(De retour d’Alger)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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