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La cuvée 2014 des jeunes de la CEDEAO reçoit ses diplômes à Ziniaré
Publié le jeudi 4 septembre 2014  |  CEDEAO




Cinquante-neuf jeunes garçons et filles issus de dix Etats membres de la CEDEAO ont étrenné ce mardi 2 septembre 2014 à Ziniaré, au Burkina Faso, leurs diplômes à l’issue d’une session de formation de trente jours organisée par le Centre de développement de la jeunesse et des sports de la CEDEAO (CDJS).

La cérémonie, présidée par le ministre burkinabè de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Dr Emile Basga Diala, s’est déroulée dans les locaux du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z), en présence de nombreuses personnalités dont le ministre délégué à la Coopération internationale du Burkina, Thomas Palé, et le directeur du CDJS/CEDEAO, Francis Njoaguani, représentant la commissaire de la CEDEAO chargée des Affaires sociales et du Genre, Dr Fatimata Dia Sow.

Ces quelque soixante jeunes gens, dont 50 garçons et 9 filles, ont ainsi accompli un stage en froid et climatisation pour les uns et en mécanique automobile pour les autres, les deux seules filières pour le moment prises en compte dans ce programme organisé depuis trois ans par le CDJS/CEDEAO en partenariat avec le CFPR-Z.

En 2012 et 2013, en effet, le centre de formation de Ziniaré a accueilli et formé des jeunes convoyés par la CEDEAO en provenance respectivement de 11 et 13 pays. Pour la cuvée 2014, il s’agissait de candidats venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Sénégal et du Togo.

Dans son allocution, le directeur du CDJS/CEDEAO a regretté l’absence de représentants des cinq autres pays membres de l’organisation, dont en particulier celles de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, annoncées mais n’ayant pas pu faire le déplacement en raison de la crise sanitaire qui secoue actuellement la sous-région.

M. Njoanguani a saison l’occasion pour faire observer à la nombreuse assistance une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes de la terrible fièvre à virus Ebola sévissant dans la zone, et particulièrement dans ces trois pays cités, et émis le souhait que le plan opérationnel de l’OMS et les efforts des dirigeants de la CEDEAO aboutissent pour sauver l’Afrique et le reste du monde.

Le directeur du CDJS a expliqué que les formations qu’organise chaque année ce centre de la CEDEAO avec ses partenaires viennent en complément des actions des gouvernements en matière d’emplois jeunes. «Nous voulons par ce biais aider les jeunes à surtout s’auto-employer afin de mieux s’insérer dans les différents circuits économiques de leurs pays», a-t-il dit, déclinant l’ambition de «les aider à être des acteurs et non des spectateurs du développement».

Au regard de la situation socioéconomique de l’Afrique de l’Ouest et compte tenu de la corrélation entre chômage et insécurité régionale, l’attention reste de plus en plus portée sur la formation professionnelle et qualifiante des jeunes, ce qui a amené M. Njoanguani à se dire conforté par la justesse d’un choix donnant la possibilité aux jeunes d’acquérir une qualification à valoriser dans leur environnement qui se veut fiable et stable.

Auparavant, le porte-parole des jeunes diplômés, Innocent Awanyo-Dzreke Kokou,
du Togo, s’était fortement réjoui de cette initiative du CDJS/CEDEAO qui vient
compléter les efforts, certes louables mais insuffisants, des gouvernements face
à la question de l’emploi des jeunes. «Ce que nous avons vécu ici en un mois
nous donne l’espoir que les problèmes du chômage et de l’emploi seront résolus»,
a-t-il souligné.

M. Kokou n’a pas manqué de formuler des recommandations, parmi lesquelles la
prolongation de la durée des prochaines sessions de formation, la fourniture
d’un kit minimum d’équipement à chaque apprenant ayant suivi avec assiduité la
formation, la diversification des modules de formation, la mise en place d’un
dispositif de suivi post-formation et l’accompagnement financier pour la
réalisation de projets ultérieurs.

Ensuite le directeur général du centre de référence de Ziniaré, Sana Ouédraogo,
et le ministre délégué burkinabè à la Coopération régionale, Thomas Palé,
parrain de la cérémonie, ont tour à tour loué l’action de la CEDEAO en faveur de
l’intégration régionale ainsi que la fructueuse collaboration entre le CDJS,
dont le siège est à Ouagadougou, et la structure hôte.

Pour sa part, le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de
l’Emploi du Burkina a magnifié cette action du CDJS/CEDEAO consistant à faire
venir des jeunes de divers horizons en vue de perfectionner leur parcours
professionnel à travers l’approfondissement de leur technicité et de leurs
compétences dans leur domaine de formation.

Dans son allocution de clôture, Dr Emile Basga Diala a rappelé que la jeunesse
de l’Afrique de l’Ouest, qui constitue plus de 70% de la population de la
sous-région, a un urgent besoin d’être formée afin de constituer un atout pour
le développement des pays.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le gouvernement du Burkina Faso a conçu un programme
de renforcement de la formation professionnelle qui bénéficie du soutien
financier et technique de la Chine/Taiwan et dans le cadre duquel des centres de
formation et des lycées professionnels se mettent en place dans tout le pays.

«Le CFPR de Ziniaré dans lequel les jeunes de la CEDEAO ont été formés constitue
le premier et la plus importante réalisation de ce programme (et il a) une
vocation régionale de par son potentiel en termes d’équipement et de niveau de
formation professionnelle souhaitée dans nos différents pays», a encore dit Dr
Diala.

La cérémonie s’est achevée par la remise des diplômes aux jeunes formés, qui ont
eu des résultats particulièrement satisfaisants, avec des notes oscillant entre
12/20 et 15,15/20 en mécanique automobile et entre 12/20 et 15,08/20 en froid et
climatisation, avec un taux de réussite de 100% dans chaque filière.
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