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1res Universités des industries culturelles et créatives

Publié le jeudi 4 septembre 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Universiticc 2014: cadres de l’administration publique, journalistes et entrepreneurs culturels à l’école de l’art

Les acteurs de la culture au Faso sont réunis à Koudougou du 1er au 5 août 2014, pour les 1re Universités des industries culturelles et créatives (UNIVERSITCC), organisées par la direction en charge de la promotion de ces industries. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu, le mardi 2 août, sous la présidence du ministre Baba Hama.

Au Burkina Faso, le ministère de la Culture et du tourisme a initié, en vue de disposer d’un capital humain qualifié et suffisant dans les différents compartiments de la chaîne de production et de diffusion culturelle, la formation des acteurs dans le cadre formel des Universités des industries culturelles et créatives (UNIVERSITCC 2014). Du 1er au 5 août 2014, une soixantaine de journalistes, d’entrepreneurs et d’administrateurs culturels sont réunis par la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives (DPICC) pour trouver des outils qui répondent aux orientations nationales en matière de stratégie de développement accéléré dans la vision Burkina 2025 : «Une nation solidaire de progrès et de justice qui consolide son respect sur la scène internationale ».
Le défi de la faiblesse qualitative et quantitative des ressources humaines a relevé le ministre de la culture et du tourisme, Baba Hama, et «la prédominance d’opérateurs amateurs n’ayant pas de bagages managérial et technique solides, faute de formation pour assurer avec efficacité et efficience, les différents métiers de la chaîne de production et de diffusion», ont motivé ce choix de ces formations. A l’issue de ces 1res universités, les acteurs seront outillés en stratégies de développement des industries culturelles pour les cadres de l’administration culturelle, l’élaboration de plans d’affaires et de projets culturels à l’attention des entrepreneurs culturels et la critique d’art et analyse des faits culturels à destination des journalistes de quotidiens, magazines et sites internet. Le capital humain issu de ces cinq jours de formation devra servir alors de rampe de lancement à la réalisation des objectifs sectoriels et nationaux retenus dans la perspective de relever l’un des défis majeurs auxquels est confronté le secteur des industries culturelles et créatives : le renforcement des capacités et des connaissances. «En renforçant vos capacités, vous serez demain des tremplins de développement des jeunes créateurs et entrepreneurs culturels», a affirmé le ministre Hama, qui a réitéré le souci de son département de faire du secteur privé, le moteur de la croissance du secteur de la culture, comme stipulé dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Il a annoncé la mise en place très prochaine d’un fond national de financement sous la dénomination «d’Agence de développement des industries culturelles et créatives (ADICC) permettant de «disposer d’un outil efficace d’accompagnement des entreprises (…), à travers notamment le financement, des initiatives majeures capables de booster l’entrepreneuriat culturel, au niveau national». Les différents enseignements, en ateliers, se tiendront conjointement sous forme d’exposés théoriques, suivis de débats et d'échanges pour une meilleure appropriation du contenu des modules.

Thomas Dakin POUYA
Pouyemtiim@yahoo.fr