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Prise en charge de la sante des militaires: Le ministère de la Santé octroie 2 ambulances aux forces armées nationales

Publié le mercredi 3 septembre 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par Séni Dabo
10es Journées RESHAOC : Ouagadougou, capitale d`hôpitaux francophones
Mardi 1er avril 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Réseau des hôpitaux de l`Afrique, de l`Océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC) a ouvert les travaux de ses 10es journées placées sous le thème "Gestion des risques professionnels et des catastrophes en milieu hospitalier". Photo : Léné Sebgo, ministre de la Santé

Le ministère de la Santé a procédé, le mardi 2 septembre 2014, à Ouagadougou, à une remise officielle de deux ambulances au ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants. L’objectif étant de contribuer à améliorer la prise en charge de la santé des militaires et aussi des populations. C’était en présence du général de brigade, chef d’état-major général des armées, Nabéré Honoré Traoré et du ministre Léné Sedgo.
« C’est un agréable plaisir pour moi de vous remettre ces deux ambulances flambantes neuves pour le renforcement de vos services de santé ». Tels étaient les propos du ministre de la Santé, Léné Sebgo, lors de la remise de deux ambulances au ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants (MDNAC), le mardi 2 septembre 2014. Selon le ministre, le service de santé des armées contribue à offrir des soins de qualité, non seulement au personnel des armées, mais aussi aux civils. Pour ce faire, « il est tout à fait normal d’appuyer ce service afin qu’il puisse travailler à améliorer la santé des burkinabè. L’idée étant de faire une synergie d’actions au profit des populations », a-t-il dit. Justifiant toujours l’acte de son ministère, il a affirmé que le système de santé burkinabè étant unique, il n’y a pas lieu de faire une différence entre les services de santé des armées et ceux des civils. Ces ambulances, a-t-il précisé, ont une garantie d’un an, tous risques.

en charge de la santé
des militaires

« Ce don généreux va non seulement contribuer à améliorer la prise en charge de la santé des militaires, mais aussi des populations de nos villes comme des campagnes. Ces ambulances seront affectées à deux de nos infirmeries de garnison où elles seront d’un appui précieux dans leur prestation de soins, notamment dans la référence, la contre-référence et les couvertures sanitaires », a laissé entendre le général Nabéré Honoré Traoré. Selon ses dires, le service de santé des armées compte parmi ses missions principales la participation au service public hospitalier et l’appui aux autres départements ministériels, notamment celui de la santé. C’est ainsi, a-t-il poursuivi, que la trentaine de structures sanitaires militaires délivrent plus de 80% de leurs prestations de soins aux patients civils. Ce chiffre, toujours selon le général, atteint 95% dans certaines infirmeries comme celles de Gorom-gorom et Djibo. A l’en croire, ce geste du ministère de la Santé n’est pas un premier du genre. En effet, il contribue à la formation des personnels du service de santé, à la mise à disposition de personnel spécialisé, sans oublier les dons de moustiquaires imprégnées et de vaccins au profit des contingents des missions de maintien de la paix. Cela, a-t-il dit, témoigne de la grande ouverture du ministre de la Santé qui a conscience du fait que la santé doit être globale. Ce fut le lieu pour Léné Sebgo de remettre 250 affiches sur la maladie Ebola en vue de sensibiliser davantage les militaires sur cette maladie 1

Franceline KABRE