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Burkina Faso: le ministère des Affaires étrangères se dote d’une politique sectorielle
Publié le mercredi 5 decembre 2012   |  FasoZine


Djibril
© Autre presse
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie Burkinabè
Ministre burkinabè des Affaires étrangères.


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Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR) tient ce 4 décembre 2012 à Ouagadougou, un atelier interne de validation de l’avant projet de documents de sa politique sectorielle et de son plan d’action 2013-2015. Le présent atelier de 24 heures, dont l’ouverture a été prononcée par le ministre délégué en charge de la Coopération régionale, Vincent Zakané, sera une rencontre d’échanges avec les principaux acteurs de la diplomatie pour l’enrichissement des avants projets desdits documents.

Durant ces travaux, les membres du comité de pilotage et les principaux responsables du ministère en charge des Affaires étrangères ont pour mission d’examiner et d’amender minutieusement les documents à eux soumis. Le ministre Vincent Zakané, a demandé aux participants de mettre la rigueur nécessaire «afin de permettre au Burkina Faso de disposer d’un document de politique étrangère riche, ambitieux, mais réaliste, qui devra être la base d’une action diplomatique plus efficace au service du développement». Ce présent document de politique sectorielle fait, entre autres, le diagnostic général de la diplomatie burkinabè à travers la mise en lumière de ses forces et faiblesses, l’état de l’évolution de l’environnement international, sous régional, et national tout en proposant des perspectives pour améliorer l’action de la diplomatie du Burkina Faso.

La rencontre de ce jour, marque la fin du processus de validation technique et ouvre ainsi la voie à son adoption par le gouvernement en Conseil des ministres. A en croire Vincent Zakané, son adoption par le gouvernement va «renforcer les acquis du MAECR, dans sa capacité d’anticipation sur les évolutions possibles des relations internationales afin de mieux défendre les intérêts du Burkina Faso sur la scène internationale et d’affirmer davantage son rôle de leadership au niveau sous régional et régional».

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