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Coopération tripartite Burkina-Japon-UNICEF pour les enfants

Publié le mardi 2 septembre 2014 | Sidwaya

Le gouvernement du Burkina Faso, celui du Japon et l’UNICEF ont procedé le jeudi 28 août 2014 à Dori (dans le village de Bombofa) au renforcement de leur coopération tripartite pour les enfants.

Il y a quelques années, le gouvernement du Burkina Faso, celui du Japon et l’UNICEF, main dans la main, se sont engagés pour une cause: l’amélioration des conditions de vie des enfants, des femmes et de leur famille. Le jeudi 28 août 2014, l’heure a été au renforcement de cette coopération tripartite à Bombofa, village situé à une quarantaine de kilomètres de Dori. Tout a commencé par une visite- terrain du Centre de santé primaire (CSP) de Bombofa qui couvre huit villages pour une population d’environ quinze mille habitants. Ce centre constitue le premier niveau de prise en charge des cas de malnutrition aiguë, mais également de la prévention contre les maladies par la vaccination. La délégation a pu constater la fourniture régulière d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et d’autres intrants divers, permettant au CSP de prendre en charge en moyenne quarante enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère par mois. Le représentant-résident de l’UNICEF, Marc Rubin, a dit que son organisme va d’ici la fin de l’année mener des actions dans le sens du renforcement de la coopération. Il a cité, entre autres, la fourniture de trente et un mille cinq cent cartons d’aliments thérapeutiques prêts à être consommés pour la prise en charge d’environ vingt un mille enfants à risque de malnutrition aiguë sévère dans les régions du Sahel, du Nord et de l’Est ; la distribution de quatre mille kits d’hygiène pour environ mille deux cents enfants ; la construction et l’équipement de quinze forages dans les centres de santé. «Si les efforts du gouvernement burkinabé et du peuple japonais sont à saluer à leur juste valeur, nous devons continuer à œuvrer ensemble à ce que les bénéfices se ressentent de la manière la plus visible au profit des enfants et des femmes qui constituent la frange de la population la plus vulnérable » a-t-il laissé entendre. Pour l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, son pays en tant qu’«ami» du Burkina Faso ne peut rester insensible à cette préoccupation grave. «Le peuple japonais veut aussi contribuer efficacement aux efforts déployés par la communauté internationale pour aider les populations les plus vulnérables que sont les enfants et les femmes», a-t-il dit. Face à cette situation et en réponse à la requête de l’UNICEF, le diplomate nippon a informé que le gouvernement de son pays a décidé en fevrier 2014 d’octroyer un don d’un montant d’environ 1 milliard 800 millions de FCFA pour le renforcement de la coopération. Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel Boureima Yugo, représentant le ministre de la Santé, a indiqué que l’initiative conjointe de l’UNICEF, du gouvernement du Burkina Faso et de l’ambassade du Japon «que nous célébrons aujourd’hui», s’inscrit parfaitement dans cette logique de l’intégration d’action pour la promotion de l’hygiène et l’assainissement couramment appelé «Wash». Il a traduit sa reconnaissance et à l’ambassadeur du Japon et au représentant de l’UNICEF «qui ne ménagent aucun effort pour renforcer le système de santé, en vue de l’amélioration de sa couche la plus vulnérable que constituent les enfants». Et pour saluer tant de sollicitudes à leur égard, et en signe de reconnaissance, les populations de Bombofa ont offert béliers, taureaux et couvertures aux autorités présentes à la cérémonie.

Yves OUEDRAOGO