Accident de train à Bobo-Dioulasso: Un homme coupé en deux #aOuaga

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Accident de train à Bobo-Dioulasso: Un homme coupé en deux

Publié le mardi 2 septembre 2014 | Le Quotidien

Un horrible accident s’est produit à Bobo-Dioulasso, le lundi 1er septembre 2014, aux environs de 5h 50mn. En effet, un train transportant des hydrocarbures en provenance de la république de Côte d’Ivoire a rendu pâteux un jeune sur les rails, à proximité du commissariat de Konsa. Selon certains responsables de la société, le jeune homme serait un malade mental.
Tôt dans la matinée du lundi 1er septembre 2014, c’est un corps, difficile à décrire qui se trouvait encore sous les roues du train. Entièrement déchiqueté, le corps sans bras, parce que coupés lors de l’accident se trouvait sous le côté d’une rame. Les membres postérieurs étaient également broyés. Tous les viscères et les poumons expulsés à l’air libre. « Que c’est horrible !», laisse entendre un passant qui tourne la tête pour éviter de voir les débris du corps. Difficile à visionner certes, mais, quelques badauds certains attirés par leur curiosité se forçaient de regarder. « M’humm, quelle vilaine scène ! », lance un homme à la vue du corps.
Alertés, des responsables de la SITARAIL, de la police, d’autorités judiciaires et autres, se sont rendus sur les lieux pour constater les faits. Pour l’heure, les circonstances du drame ne sont pas élucidées, foi des responsables de la société ferroviaire. « Pour l’heure, nous ne pouvons que vous fournir que les premiers éléments avec l’accord des autorités judiciaires. Ce que nous savons, c’est que l’accident se serait produit vers 6heure du matin », a-t-il laissé entendre un agent de la société. Mais, ce dont il est sûr, « L’infortuné serait un malade mental vu l’état des habits qu’il portait ».
Jusqu’à 8 h du matin, le corps de l’accidenté gisait toujours sous le train. « Nous attendons l’ordre de Malte pour enlever le corps », a précisé un agent de la compagnie SITARAIL. Pire, il semble que l’infortuné n’aurait pas de pièce par dévers lui, qui puisse permettre son identification. Qu’il soit un malade mental ou pas, les passages de train à certains niveaux de la ville de Bobo Dioulasso, restent préoccupants, car il y manque la sécurité. Les autorités doivent pense à y construire des dispositifs de sécurité à tous les niveaux des différents passages.

Par Mady BAZIE