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Autonomisation économique des femmes

Publié le vendredi 29 aout 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Dons de tables et bancs du Rotary club international Arc-en-Ciel à école publique de Namanegma

La Maison de la femme de Tenkodogo a servi de cadre pour la remise officielle des technologies de production et de transformation aux associations et groupements féminins de la région du Centre-Est, le lundi 18 août 2014. La cérémonie a été présidée par la Ministre de la Promotion de la femme et du Genre (MPFG), Nestorine Sangaré et en présence des autorités régionales.

La remise officielle et symbolique de technologies de production et de transformation aux associations et groupements féminins de la région du Centre-Est, a eu lieu le 18 août dernier à Tenkodogo. Venues des trois provinces que compte la région du Centre-Est, les femmes se sont mobilisées en prenant d’assaut la cour de leur maison. La composante 4 du Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF), placée sous la tutelle technique du Ministère de la Promotion de la femme et du Genre (MPFG), consacre l’autonomisation économique des femmes à travers la création d’emplois, le transfert de technologies et l’appui à la formalisation des entreprises des femmes. C’est dans ce contexte que le ministère de la promotion de la Femme et du Genre a procédé à la remise officielle des technologies de production et de transformation acquises dans le cadre du Programme spécial de création pour les jeunes et les femmes aux associations et groupements de femmes bénéficiaires en vue de permettre le démarrage effectif de leurs activités. 140 technologies de production et de transformation acquises par le MPFG dans le cadre du PSCE/JF au titre de l’année 2013, ont été remises à 85 associations et groupements de femmes du Centre-Est. Pour la représentante des bénéficiaires, Rachelle Koassa, la réduction des inégalités et iniquités entre les hommes et femmes ne saurait se faire sans une indépendance économique des femmes. «La valorisation du rôle actif des femmes dans le processus de développement économique et social de notre région, à travers le transfert de technologie et la création d’emplois est un allègement du fardeau des femmes. L’acquisition de ces technologies de production et de transformation nous permettra nul doute d’être économiquement indépendante, et de subvenir aux besoins de nos familles», a poursuivi Koassa Rachelle. «Les domaines pour lesquels ces technologies sont destinées sont entre autres, la transformation des produits alimentaires, le tissage, la couture, la production de beurre de karité et de savon, etc. Ce qui va permettre aux femmes, au regard de ce que chacune a demandé, améliorer ses conditions de travail et la qualité de son produit», a précisé la coordinatrice régionale des femmes, Zakané/Sangaré Catherine. A entendre la ministre de la promotion de la Femme et du Genre, Nestorine Sangaré, d’autres activités notamment l’étuvage du riz, le séchage, le fumage, le maraîchage, la coiffure, la restauration, l’assainissement, l’embouche ovine et porcine, viendront s’ajouter à cette liste au titre de l’année 2014. Outre la dotation en technologies, le département du Dr Nestorine Sangaré s’engage à développer d’autres mesures d’accompagnement à l’endroit des bénéficiaires de la région. Il s’agit de la formation en gestion, de l’appui à l’acquisition des matières premières et à la commercialisation. La ministre Nestorine Sangaré a pour l’occasion, lancé un appel appuyé aux associations et groupements bénéficiaires de ces technologies à en faire un bon usage, à redoubler d’ardeur et d’ingéniosité afin de donner la preuve à ceux qui doutent encore que «investir dans la femme», c’est investir utile, et c’est aussi investir pour la croissance économique et le développement durable. La ministre a en outre précisé que ces technologies de production et de transformation, acquises dans le cadre du PSCE/JF, dans sa composante 4, visent la création d’emploi, l’autonomisation économique et l’amélioration de leurs situations économiques individuelles et collectives des femmes. Et d’ajouter «que les femmes demandent les moyens pour travailler. Et ces moyens ce sont les technologies. Quant on arrive à réduire la pénibilité de certaines tâches quotidiennes, cela améliore leurs conditions de vie», a fait savoir Nestorine Sangaré.

Bougnan NAON
naon_2012@yahoo.fr