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Législatives-Municipales du 2 décembre : « libres, équitables et transparentes » selon la société civile de la CEDEAO
Publié le mercredi 5 decembre 2012   |  Autre presse


Le
© aOuaga.com par AO
Le Burkina Faso vote aux législatives et municipales.
Dimanche 02 décembre 2012. Une vue des bureaux de vote.


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Les élections couplées Législatives-Municipales du 2 décembre dernier ont été libres, équitables et transparentes. Telle est la conclusion de la Mission d’observation électorale de la société civile africaine espace CEDEAO (MOSCE CEDEAO) qui a rendu public son rapport partiel ce mardi 4 décembre 2012 à Ouagadougou.

Vingt-sept (27) experts électoraux ont été déployés dans 12 villes du Burkina Faso. Ils ont visité à pas de charge 350 bureaux de vote. Après avoir parcouru Ouagadougou, Fada, Koupèla, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Yako, Boussé, Gourcy, Ouahigouya, Kaya, Ziniaré et Gaoua, les observateurs de la MOSCAE CEDEAO ont salué le caractère pluraliste du scrutin, la mobilisation exemplaire de la population, le climat de sécurité qui a régné pendant la campagne et le jour du scrutin et le rôle de la presse durant tout le processus.

Mais ils ont regretté le non affichage des listes électorales dans les bureaux de vote, la permutation des listes électorales dans certains bureaux de vote occasionnant des problèmes d’errance des électeurs, des actes de violence observés durant la campagne et la proximité des forces de l’ordre avec les bureaux de vote.

Partant de ce constat, ils ont suggéré que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) codifie tous les matériels et documents électoraux, publie et affiche effectivement les listes des inscrits et les résultats sur la porte de bureaux à l’ouverture et à la fermeture. Au Conseil constitutionnel, ils ont proposé que l’institution forme et déploie sur le terrain ses propres observateurs électoraux dans chaque circonscription.

A l’endroit des candidats et des partis en lice, les observateurs ont souhaité l’usage des voies de recours légales en cas d’éventuelles contestations et réclamations et d’inviter les militants et sympathisants à un sens citoyen. Rompus à l’observation des élections en Afrique, Isabella Elisabeth Kando et ses collaborateurs ont indiqué que le scrutin a été libre, équitable et transparent.

Jacques Théodore Balima

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