Société
Conseillers sortants du CSC : “au revoir et merci!”
Publié le jeudi 28 aout 2014 | L`Observateur Paalga
© aOuaga.com par Séni Dabo
Régulation de l`audiovisuel : vers la mise en place d`un observatoire ouest-africain Mardi 4 mars 2014. Ouagadougou. Palace hôtel. Les présidents de la plateforme des régulateurs de l`audiovisuel des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA) plus la Guinée tiennent une réunion de 48 heures au cours de laquelle il sera question, entre autres sujets, de la création d’un observatoire de l’audiovisuel ouest-africain. Photo : Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina |
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Ce n’est qu’une activité inscrite sur la liste de celles qui marquent la fin du mandat des membres du collège des Conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC) mais c’est sans doute la plus symbolique : hier mercredi 27 août 2014 en effet, les 12 régulateurs de la communication sortants ont été décorés au siège de leur institution.
Tantie Béa s’en va ! C’est la nouvelle qui circule depuis quelques temps dans le monde de la communication au Burkina. Tantie Béa, pour ceux qui oseraient encore ne pas avoir l’information, c’est le surnom de la présidente du Conseil supérieur de la Communication, Béatrice Damiba, dont le mandat ainsi que celui des autres membres du collège des conseillers prennent fin. Une série d’activités marque d’ailleurs ce départ, notamment la rencontre avec le personnel, celles avec les médias à Ouaga et à Bobo et la dernière session du Conseil. C’est à l’issue de cette dernière session qu’une cérémonie de décoration des conseillers s’est tenue, hier 27 août 2014. Outre la première responsable qui a été élevée au rang de «Commandeur de l’ordre du mérite national avec agrafe Radio, télévision, presse», 6 l’ont été au rang d’Officier et 5 à celui de Chevalier, en présence du médiateur du Faso, Alima Traoré. Au cours de la cérémonie au siège de l’institution, un «13e conseiller» a été décoré. Il s’agit de l’ambassadeur de la République de Chine (Taïwan) au Burkina Faso, Son Excellence Shen Cheng-Hong Bruno, dont l’appui au CSC a été reconnu et salué à travers la distinction honorifique qui lui a été remise par la présidente du CSC. Pour Béatrice Damiba, cette cérémonie de décoration est l’occasion de dire «au revoir et merci » aux conseillers sortants. Elle n’a pas manqué d’exhorter ceux présents à continuer, chacun à sa façon, de soutenir l’instance de régulation. «Ce que vous avez pu faire pour nous, je souhaite que vous continuiez à le faire pour ceux qui vont venir.»
Hyacinthe Sanou
Sentiments de récipiendaires
Sita Tarbagdo, Officier : « C’est une leçon de vie »
Nous avons passé 5 ans 4 mois au CSC, c’est une leçon de vie pour nous. Nous avons eu une présidente douée. C’est tout dire. Nous avons appris le sens de la responsabilité au niveau du CSC, nous avons fait ce que nous pouvions avec nos forces et nos faiblesses. La génération qui nous remplacera saura hériter de ce que nous lèguons.
Habibata Couldiaty, Officier: « Nous pensons que c’est bien mérité »
L’émotion nous anime à l’issue du mandat. Mais nous tenons à remercier les plus hautes autorités de ce pays, et Madame la Présidente du CSC qui a œuvré afin qu’on soit récompensés et nous pensons que c’est bien mérité. Le travail de régulation n’est pas une tâche facile, c’est même un métier fastidieux, voire risquant, du fait des incompréhensions avec les camarades sur le terrain qui pensent qu’on joue au gendarme. Il faut une régulation pour une bonne harmonie de la presse et un bon traitement de l’info. Nous pensons que les normes d’éthique et de déontologie doivent être respectées pour une bonne régulation afin que la presse libre soit une réalité.
Quand la presse se porte bien, c’est le pays qui se porte bien.
Richard Yaméogo, Officier: « On ne peut être que fier »
C’est la reconnaissance d’un travail abattu pendant 5 ans au CSC. Nous remercions les autorités pour cette distinction. Nous avons un peu contribué à asseoir la régulation au Burkina Faso. Cela n’a pas été facile mais nous pensons avoir pris les bonnes décisions afin que, sur le plan national, on puisse retrouver cette cohésion, cette harmonie, cette solidarité qui anime les Burkinabè. Nous pensons que la presse a un grand rôle à jouer dans la démocratisation de notre pays, mais elle peut aussi déraper. On ne peut être que fier et nous souhaitons bon vent à l’équipe qui viendra.
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