Présente au Burkina Faso depuis le 24 novembre dernier en vue des élections couplées, la mission des observateurs de l’Union Africaine prend fin le 07 décembre 2012 prochain. Pour livrer le bilan de leur mission, ils ont convié les journalistes à un point de presse ce mardi 04 décembre à Ouagadougou. Le chef de mission a qualifié le bilan de largement satisfaisant et les élections de libres, crédibles, transparentes, inclusives et équitables.
Une élection menée dans le calme et la tranquillité. Une sécurité totale. Des électeurs qui se sont présentés aux urnes très librement. Un dispositif au niveau des bureaux de vote très correct avec des isoloirs qui permettent le secret. Aucune pression exercée sur l’un ou l’autre camp par qui que ce soit. Des électeurs libres de faire leur choix. Ce sont la, quelques arguments avancés par Bernard Makuza, chef de la mission des observateurs pour déclarer le scrutin du 2 décembre 2012, libre, crédible, transparent, inclusif et équitable.
Le chef de la mission félicite par conséquent les acteurs pour le dispositif tant le jour du scrutin qu’en amont qui a été mis en place pour le bon déroulement du scrutin. Il salue le déroulement de la campagne qu’il a constaté sans heurt. Il salue l’introduction de la biométrie qui élimine pratiquement les fraudes, salue la composition de la CENI (parité opposition parti de la majorité, société civile). « Il y a eu des mécanismes légaux qui ont été mis en place et puis l’opération proprement dite de vote s’est déroulée dans la sérénité c’est pourquoi nous pouvons dire que ces élections sont crédibles » a déclaré le chef de la mission.
Si Bernard Makuza a omis de mentionner dans sa déclaration liminaire des incidents tels que le cas de saccage d’urnes à Banfora, les problèmes de numérotions rencontrés un peu partout, il a admis quelques irrégularités mineures qui ont été très rapidement solutionnées.
Si la mission insiste sur le fait que tout se soit déroulé conformément aux principes auxquels elle souscrit et aux lois, règlements et selon la constitution du Burkina, elle fait quelques recommandations. « Nos recommandations, nos conclusions se réfèrent à ce souhait d’aller toujours de l’avant et éventuellement de parfaire ce que nous faisons pour arriver à la grande perfection que l’Afrique mérite » a expliqué Bernard Makuza.
La mission exhorte donc, les acteurs politiques à respecter la volonté du peuple exprimée à travers les résultats qui sortiront des urnes, à utiliser les voies légales de recours pour les réclamations et contestations éventuelles, etc. Toute chose qui devrait contribuer à perpétuer, selon le mot de la mission l’esprit de maturité, dont les Burkinabè et les acteurs politiques ont fait preuve durant ce processus électorale.
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