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Première session ordinaire du CES : des recommandations pour développer l’agro-industrie
Publié le mercredi 27 aout 2014  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le président du Conseil Économique et Social (CES) Paramanga Ernest Yonly préside la conference de presse sur le rapport 2011-2012
Vendredi 14 novembre 2013. Le président du Conseil Économique et Social (CES) Paramanga Ernest Yonly préside la conference de presse sur le rapport 2011-2012.




Le Conseil économique et social (CES) a clos, le lundi 25 août 2014 à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année 2014. Au terme de quatre semaines d’échanges, les conseillers ont formulé des recommandations en vue de lever les contraintes qui minent la transformation des produits agro-sylvo-pastoraux.

Ouverte le 29 juillet dernier, la première session ordinaire 2014 du Conseil économique et social (CES) a pris fin, le lundi 25 août 2014 à Ouagadougou. Pendant quatre semaines, les 90 conseillers ont échangé, en plénières et en commissions, autour du thème : « La problématique de la transformation des produits de base du Burkina Faso ». Il s’est agi pour eux de faire l’état des lieux et d’énumérer les enjeux et défis des produits agro-sylvo-pastoraux. Ils ont passé en revue, les sous-secteurs de l’agro-industrie, du textile, de l’artisanat, de la filière cuirs et peaux, du biocarburant, de l’élevage et la pêche. Les membres du CES ont retenu, au terme des réflexions, que le « pays des Hommes intègres » dispose d’un important potentiel dans le domaine agro-sylvo-pastoral. Cependant, ils ont constaté que ce potentiel demeure peu valorisé compte tenu du faible niveau de transformation. Ce qui explique, selon eux, la faible contribution des produits agro-sylvo-pastoraux transformés en terme d’apport à l’économie nationale. Selon la rapporteuse générale, Pauline Yaméogo, l’agro-industrie contribue à hauteur de 50% de la production industrielle, qui elle-même n’apporte que 20% du PIB. Elle a indiqué que les conseillers ont reconnu néanmoins, les efforts du gouvernement et ses partenaires pour les multiples politiques et stratégies élaborées et mises en œuvre en faveur du secteur rural.
Pour ce faire, des recommandations ont été formulées en vue de développer l’agro-industrie au Burkina Faso. Il s’agit entre autres, de la mise en œuvre des programmes spécifiques en faveur des filières porteuses à l’image de l’appui public apporté au secteur coton, de la prise de mesures idoines pour le renforcement du dispositif de suivi de contrôle de qualité et la création d’un label qualité des produits transformés. Les participants ont également émis la nécessité de mettre en place un mécanisme de financement du secteur de la transformation des produits agro-sylvo-pastoraux. Ils encouragent en outre la consommation des produits locaux notamment dans les commandes publiques. La formation des acteurs et la réduction des coûts des facteurs de productions à travers une fiscalité incitative, la maîtrise de l’eau et de l’énergie sont nécessaires.
Le président du CES, Paramanga Ernest Yonli a salué la qualité des échanges au cours de cette première session ordinaire. Pour lui, l’intensification de la production agricole, sa conservation, sa transformation et sa commercialisation sont des domaines liés et interdépendants dans la chaîne de valeurs. A l’entendre, nonobstant les atouts et en dépit de l’engagement de l’Etat, le secteur agricole du Burkina Faso connaît de sérieuses difficultés à se poser en véritable levier de développement. Il a pensé que le pari de la valorisation et de la compétitivité peut être gagné si un certain nombre de conditions sont réunies. Il a cité entre autres, la bonne organisation du marché, le désenclavement des zones de production et la maîtrise des techniques de conservation et de conditionnement.


Adama SEDGO
Djakaridia SIRIBIE
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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