OUAGADOUGOU, Une délégation malienne conduite par le ministre des Affaires Etrangères, Tiéman Coulibaly, se trouve à Ouagadougou dans le cadre des négociations sur le retour de la paix.
Deux groupes armés du Mali, à savoir Ansar Eddine et le Mouvement de libération de l`Azawad, avaient marqué le 16 novembre à Ouagadougou leur disponibilité à poursuivre le dialogue politique avaient souhaité que le pouvoir central de Bamako "arrête toute forme d`hostilité militaire à leur encontre".
Cette délégation malienne sera reçue en audience par le médiateur de la CEDEAO, le président burkinabé, Blaise Compaoré, pour sans nul doute lui présenter l`agenda de consultation et de pourparlers de paix.
Le mardi 4 novembre, toutes les parties maliennes dont les communautés vivant au Nord Mali se retrouvent autour du médiateur dans la salle polyvalente de la présidence du Faso pour le début du dialogue direct inter-malien.
Il est ressorti de la rencontre tenue le 16 novembre que les deux mouvements armés ont exprimé leur volonté d`arrêter effectivement les hostilités dans le Nord-Mali.
Ce dialogue, note-t-on, tient compte des exigences de la CEDEAO et de la communauté internationale à savoir le rétablissement de l`intégrité territoriale du Mali, le respect de la laïcité et la forme républicaine de l`Etat malien.
Pour ces pourparlers, le président Compaoré a invité les représentants de l`Etat malien et des communautés vivant au Nord du Mali pour des rencontres préliminaires visant à instaurer entre les différents protagonistes, un climat de confiance et d`apaisement propice à la résolution des causes profondes de la crise.
Pour favoriser les conditions pour un dialogue direct entre les différents protagonistes, Blaise Compaoré avait proposé un retour à la normale à travers la libre circulation des personnes et des biens, la reprise des activités sociales et économiques, le retour des personnes déplacées ou réfugiées, le respect des libertés fondamentales, le rejet du terrorisme et de la criminalité.