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Lutte contre la désertification : l’AFAD met en terre 1 000 plants
Publié le mardi 26 aout 2014  |  Autre presse
L’association
© Autre presse par DR
L’association des femmes actives pour le développement (AFAD) a organisé, le samedi 23 août 2014, une cérémonie de plantation d’arbres à Pala, village rattaché à l’arrondissement 5 de Bobo-Dioulasso




L’Association des femmes actives pour le développement (AFAD) a organisé, le samedi 23 août 2014, une cérémonie de plantation d’arbres. C’est Pala, village rattaché à l’arrondissement 5 de Bobo-Dioulasso, qui a servi de site de top de départ de cette campagne de reboisement entreprise par cette association regroupant des femmes intervenant dans le séchage des mangues.

Le samedi 23 août2014, les membres de l’Association des femmes actives pour le développement (AFAD) ont abandonné leur commerce pour se retrouver dans un bosquet situé à Pala, village de l’arrondissement 5 de Bobo-Dioulasso. Ce site, qui accueilli le lancement de la campagne de reboisement de l’association, a reçu plus de 450 plants. « Cette plantation d’arbres s’inscrit en droite ligne de la campagne de reforestation lancée par notre gouvernement. L’importance des arbres, vous le savez, n’est plus à démontrer dans un pays sahélien comme le Burkina Faso», a simplement indiqué la présidente de l’AFAD, Aminata Sawadogo/Ouédraogo.
Outre le séchage des mangues, son activité principale, l’association transforme le soumbala et intervient dans l’environnement par la construction des foyers améliorés. En choisissant de reboiser, il s’agit, selon sa première responsable, de restaurer le couvert végétal menacé par la coupe abusive du bois.
Ainsi, dans son bosquet de Pala qui a abrité ce reboisement, ce sont plus de 400 plants qui ont été mis en terre. Les espèces choisies sont le moringa et l’eucalyptus très appréciés notamment pour leurs vertus thérapeutiques, a expliqué le coordonnateur du groupement des associations de femmes actives pour le développement, Daouda Sawadogo, qui a, par ailleurs, interpellé ses collaborateurs sur le nécessaire suivi de ces plantes. Il a aussi invité les décideurs à s’impliquer davantage pour l’épanouissement de la filière mangue qui connait, actuellement, de nombreuses difficultés.
Ce sont au total 1 000 plants que l’association des femmes actives pour le développement a prévus de mettre en terre à Pala et à Sogossagasso pour reverdir l’environnement d’où proviennent les sources de revenus de ses membres.

Alexis Omer
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