Société
Etablissements d’enseignement secondaire : à la recherche d’une meilleure gouvernance
Publié le mardi 26 aout 2014 | Sidwaya
© aOuaga.com par Séni Dabo
BEPC et Bac 2014 : plus de 244 000 candidats dans les starting-blocks Jeudi 8 mai 2014. Ouagadougou. Hôtel Azalai. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, a rencontré les journalistes autour d`un petit déjeuner pour évoquer les examens scolaires de la session 2014 |
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Des arrêtés portant fonctionnement des établissements publics d’enseignement secondaire et règlement intérieur des établissements d’enseignement technique, professionnel et secondaire général sont l’objet d’un atelier de validation, les 25 et 26 août 2014, à Ouagadougou. Il s’agit de réadapter les textes au contexte actuel en vue de combattre l’indiscipline et mieux gérer les lycées et collèges.
Le ministère des Enseignements secondaire et supérieur entend améliorer le système éducatif actuel, qui est de plus en plus contesté par les différents acteurs. La plupart de ces contestations se traduisant par des actes d’indiscipline, de violence et de conflits entre les acteurs, ledit ministère a décidé de réadapter les textes à l’environnement social en perpétuelle mutation, pour une gestion efficiente des établissements. Ainsi se justifie l’atelier de validation des travaux des avant-projets d’ arrêtés portant fonctionnement des établissements publics d’enseignement secondaire et règlement intérieur des établissements d’enseignement technique, professionnel et secondaire général au Burkina Faso. Le ministre des Enseignement secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, qui a présidé l’ouverture des travaux, a souligné que la rencontre s’inscrit dans la dynamique des réformes engagées par son département. De son avis, cet atelier qui regroupe les différentes parties prenantes du système éducatif, les 25 et 26 août 2014 à Ouagadougou, permettra de disposer de textes de qualité, prenant en compte les attentes de tous les acteurs et partenaires sociaux de l’éducation. Selon lui, il est nécessaire de faire la relecture des textes périodiquement, car dit-il, lorsque l’on a des textes adoptés il y a 4 ou 5 ans, il faut toujours vérifier si avec l’évolution du temps et de la société, ces textes méritent quelques formes de révision ou pas. Le ministre a, par ailleurs, ajouté que la révision devient indispensable au regard du transfert de l’enseignement post-primaire au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. Dans ce sens, il a soutenu que les travaux de relecture des textes se sont tenus respectivement du 15 au 18 juillet 2014 à Bobo-Dioulasso et du 6 au 9 août 2014 à Koudougou par deux commissions ad hoc créées à cet effet. Ces commissions, d’après lui, ont eu pour mission de réorienter le fonctionnement et le régime disciplinaire des établissements publics et privés d’enseignement en tenant compte des exigences d’une gouvernance participative accrue. «Il s’est agi d’une part, d’ôter desdits arrêtés les aspects obsolètes, de réviser la composition, les attributions des instances statutaires et d’en proposer de nouvelles et d’autre part, de réguler les comportements des élèves, en mettant en bonne place la discipline », a révélé le ministre Ouattara.
Déplorant les actes d’indiscipline et de violence en milieu scolaire, le ministre Moussa Ouattara a expliqué que ces contestations trouvent leurs origines dans les insuffisances des textes organiques régissant le système éducatif.
Se basant sur les changements intervenus dans le département en charge des enseignement secondaire et supérieur et aussi le transfert du post-primaire au ministère en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, la directrice générale de l’enseignement secondaire général, l’inspectrice Martine Da/Somé, a confirmé que l’actuel projet d’arrêté est dépassé et il est opportun d’adapter les textes au contexte actuel. Elle a laissé entendre qu’un grand changement va être opéré au niveau des organes de fonctionnement. « Il y a des organes de fonctionnement qui ont été reformulés pour plus de renforcement. Par exemple, au lieu d’un comité de gestion, nous avons proposé un conseil de gestion qui aura comme tâche d’arrêter le projet de budget de l’établissement », a-t-elle affirmé. Le directeur régional des enseignements secondaire et supérieur de la région du Centre, François Compaoré, estime que cet atelier de validation se justifie par plusieurs raisons dont l’évolution du métier d’enseignant. « Cette évolution dans le contexte de développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication nous oblige à revoir nos méthodes ; parce que l’enseignement des années 1950 n’est pas celui de 2010 », a -t-il reconnu. Il espère que la rencontre accouchera d’un bébé qui sera la nouvelle configuration de l’enseignement secondaire général au Burkina Faso.
Aimée Florentine KABORE
Louise Miaba LOMPO
(Stagiaire)
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